vendredi 22 juillet 2011

Interlude

J’interromps mon récit pour faire un petit update de la situation actuelle (c’est –à-dire 3 semaines plus tard).

Nous atteidrons Darwin dans les 2 ou 3 prochains jours.

J’ai réservé un vol pour Bali le 31 juillet.

Je vis donc mes derniers jours en Australie.

J’ai réservé un vol pour la Thailande le 20 aôut.

J’espere pouvoir réservé un vol pour l’Inde en septembre (suivant mon budget).

Je rentre en France en octobre (probablement).

Nous avons fêté hier soir notre 10 000ième kilomètre de road trip dans le Western Australia.

Je me demande si mes pieds redeviendront propres un jour…

Sur la route de Perth

Cette région entre kalgoorlie et perth s’appelle la wheatbell (ceinture de céréales). Et à part des champs, il n’y rien. (Je parle du « rien » australien, qui signifie litérallement aucun élément humain sur des centaines de kilomètre, à part cette route droite).

Heureusement, une formation rocheuse particulière : Wave rock, nous donne un prétexte pour faire une halte dans ce voyage. « Wave rock » est une gorge, creusée par un ancien océan, en forme de vague. La photo en position de surfeur est trop tentane. Puis petit footing au milieu des marais, le soleil se couche, un kangourous nous dépasse.

Nous reprenons la route alors qu’il fait encore noir, nous voulons arrivé tot à Perth. Le petit dej est pris devant le lever de soleil sur la campagne.

Perth… Arghh… la ville, j’étouffe ! On s’habitue vite à être la seule voiture sur la route. Nous nous arrêtons simplement pour régler quelques détails : check up à ml’agence de location, internet, info sur la déclaration de taxes, et … achat d’une paire de tennispour moi. Sniff, nous stockons les chaussures sur le marche-pied à l’entrée du van, et une de mes super chaussures pour courrir est tombée quelque part, peut-etre au petit-dej… Grrr ca vaut cher ces bestioles la !

Goldfields (part 2)

(On en était donc au chercheur d’or nous montrant son matériel). Il nous a fait essayer son détecteur de métaux, montrer ses pépites d’or, et autres trésors que l’on trouve lorsqu’on fouille le sol (douilles, couteaux suisses… tous datant du début du 20ème siècle). Ok, s’il y a tant d’or que ca dans le coin, nous aussi on veux en trouver maintenant !

De retour au camp, Ray nous emmène descendre dans la mine. Equipement de rigueur : casque et lampe frontale, batterie au lithium en ceinture (plus adaptée à un homme de 90 kilo). Puis nous prenons « l’ascenseur »… ou plutôt un bac en ferraille où 4 personnes s’entassent tant bien que mal. « Gardez les bras à l’intérieur, ça va secouer ! » On descend, on prend de grandes respirations,on évite de penser à toute cette roche au-dessus de nous, et quelques 200m sous terre plus tard, nous sommes arrivés au premier niveau de la mine. Découvrir ce monde sous-terrain avec quelqu’un qui y a vraiment travaillé, c’est génial. Et quand on parle des risques d’accidents (très TRES élevés), il nous répond qu’il a été conducteur de tracteur un temps, et qu’il s’ennuyait. Rien ne vaut le frisson de la découverte d’un fillon brillant sous les rayons de la lampe frontale apparement.

Finalement, il est trop tard pour reprendre la route. Ils nous proposent donc de choisir chacun une chambre avec – quel luxe- salle de bain personnel, et – comble du luxe – chauffage. Ici, il fait chaud le jour, et très froid la nuit, même à 4 dans un van, nos petits duvets ne sont pas suffisants. Alors que nous proposons de leur cuisiner un repas (des pâtes) pour les remercier, ils refusent : ce sera barbecue ! Soirée bière, saucisses et feu de camp donc, à l’australienne.
Le lendemain matin, je me dirige vers la cuisine, où règne déjà une certaine agitation. Ray nous a preparé le petit déjeuner : toast, œuf, tomates grillées, saucisses, beurre, confiture (et vegemite…). Nous n’en revenons pas ! Mais ce n’est pas fini, nous embarquons une dernière fois dans le 4*4 de John, il veut nous expliquer comment les compagnies fouillent le sol à la recherche d’un fillon à exploiter. Après quelques minutes dans le bush, nous découvrons les « lignes » quadrillant le sol, des essais à la foreuse tout les 10m, chaque once de terrain est scanné.

Enfin, il est temps pour nous de reprendre la route. Effusions de remerciements de notre part qui sommes abassourdis devant leur gentillesse. Et pourtant, pudiquement, Ray nous remercient d’être passé les voir et d’être restés, alors que John nous demande de rester 1 jour de plus. Malheureusement, ce n’est pas possible, c’est un van de location, et notretemps est compté. Maintenant direction les Ghost towns (villes fantômes).

Au fur et à mesure que des fillons ont été trouvés, des mines exploités, des villes se sont construites et démantelées partout dans l’outback. Ainsi, si l’on y regarde bien, on trouve les ruines de cheminees,et autres construction en pierre dispersées ça et là. Gwalia était une petite ville des année 1940, bien conservée, les habitants des villes alentours l’on remise en état en ajoutant des objets de l’époque. C’est vraiment très drôle de ce promener dans ce village d’une autre époque.

Il se dégage de ces endroit, villes abandonnées comme récentes, une atmosphère étrange, comme en suspens, pas vraiment saine. Je suis contente de retrouver l’animation de Kalgoorlie.

mardi 12 juillet 2011

Les Goldfields (part 1)

Pour y arriver, nous traversons 400km de ligne droite, relativement plate. La route se déroule ainsi devant nos yeux aussi loin que l’horizon le permet. Dans l’excitation de ce début de voyage, nous nous battons pour conduire, ce qui fait rire une australienne assez âgée en camping car « Doucement les jeunes, des routes comme celles-là, il y en a un tas ! ». Ok, cette fois-ci sur la route, nous comprenons une chose : nous avons besoin d’enceintes pour égayer ces heures de conduite d’un peu de musique.

Kalgoorlie est la ville principale de la région. Terre rouge, poussière, des bâtiments aux allures de western, des pubs avec des serveuses à moitié habillées… Mais néanmoins, une atmosphère sympathique. Nous dormons à côté d’un lac dans ce désert rouge. Le lendemain, une chose est devenue indispensable pour nous tous : faire une machine, ou je vais devoir commencer à porter mes chaussettes à l’envers. En van, avec 4 personnes, les choses les plus simples de la vie quotidienne deviennent toute une organisation.

Après une matinée logistique, nous allons visiter le « Superpit », la plus grande mine d’or à ciel ouvert au monde. Incroyable, des engins énormes valant 10 millions de dollars chacun slaloment pour descendre au fond de ce gigantesque puit rocailleux. Puis nous allons visiter un « musée » dédié aux exploitation minière de la région oeuvrant depuis la fin du 19eme siecle. Le musée contient une reconstituation d’un village minier, une ancienne mine, un atelier de coupellation de l’or. Nous avons ainsi assister à la fonte d’un lingo d’or. Avez-vous déjà tenu entre vos mains 700 000 dollars d’or pur ? C’est lourd… et très tentant. Nous commencons à ressentir l’excitation des chercheurs d’or. Puis nous descendons dans la mine acoompagnés d’un guide nous en expliquant le fonctionnement : comment les ouvriers cachez l’or dans le seau servant de toilettes, que leur espérance de vie ne dépassait pas 25 ans, que ces piliers en bois semblant retenir les parois servent en fait d’avertisseur, si l’un tombe ou craque… et bien vous êtes dans le pétrain…

Nous décidons ensuite de nous aventurer un peu plus au nord en direction des villes fantômes et autres mines encore en fonctionnement.

Après une autre nuit dans une ville, Menzies, ne comptant pas plus de 20 habitants, nous prenons la route du lake ballard, où en artiste à installer une œuvre intitulée « Inside Australia ». nous arrivons au lever du soleil devons un immense lac, à moitié desséché, le sel blanc alentour contraste avec le rouge du sol. Et, éparpillé sur cette étendue, quelques silhouettes… Ce sont en fait des statues de fer, les ombres scannées des habitants de Menzies, que cet artiste à poser ici.
Nous continuons ensuite sur la golden quest trail, une route non pavée, et peut-être un peu trop endommagée pour notre petit van de location. Nous arrivons devant ce qui semble être une mine desacfectée, pourtant tous les équipements semblent être présents et en bon état. Une visite ? Alors que je sort du van pour aller inspecter les environs, un 4*4 sort de la mine. Je me renseigne : la mine est toujours fonctionnelle, seulement la compagnie l’exploitant n’a pas d’argent pour le moment et emploie donc simplement 2 personnes pour l’entretenir. Ces personnes sont John et Ray. John nous propose de nous faire visiter la mine (du moins les équipements en surface). Puis nous propose de rester l’après-midi pour y descendre… heu… ce n’est pas risqué ? Non ? Bon alors ok !

Avant cela, nous l’accompagnons au camp de base, tout confort, équipé pour 60 personnes, mais inhabité pour le moment. John nous invite à manger, puis nous propose de rencontrer un chercheurs d’or. Après une trentaine de minute à scruter le bush, il trouve la caravan de son ami qui armé de son détecteur de métal, s’apprête à passer plusieurs heures à scanner le sol.

(A suivre)

Albany - Esperance

Encore une fois je prend du retard et encore une fois je vais avoir du mal à me rappeler ce qui s’est passé…

Ce jour là nous devions retrouver Kerstin, la quatrième personne, allemande, à Albany en milieu d’apres-midi. Nous avons donc décidé de passer le temps en allant visiter une ferme d’alpagas. Surprise, il y a aussi des koalas, que nous pouvons caresser. Et des kangourous, que nous pouvons nourrir, et un dromadaire, et un buffle… Et un bébé kangourou, auquel nous donnons le biberon. Nous visitons ensuite les différents vignobles sur notre route… heureusement, je ne conduis pas ce jour là.

Rencontre de Kerstin à Albany, le groupe est au complet. Nous reprenons la route pour nous arrêter sur une plage (assez paradisiaque), où nous faisons un petit jogging devant le coucher du soleil.

Le lendemain, une « longue » route nous attend (comparativement à ce que nous connaissions, 7000 km plus tard, ma vision de « longue route » à quelque peu changée). Il nous faut néanmoins parcourir 400km de « rien ». Personne sur la route. Visite d’Esperance, une ville sympathique qui vit lentement. Mais la nuit arrive déjà et nous devons trouver un endroit pour dormir. Nous nous faisons surprendre par le noir au milieu d’un parc naturel, on passe de 100km/h à 40km/h. Pourquoi ? les kangourous bien sûr ! Quand le premier sort du bush pour sauter juste devant nos roues, on est soudainement plus prudents. Un dizaine de kangourous plus tard, nous arrivons sur une aire de repos, avec , « oh merveille », des douches ! (et presque tièdes qui plus est)

Et oui je retrouve les habitudes de la vie en van : une douche, froide le plus souvent, tous les 2 jours, le stress de trouver un endroit pour la nuit (sans risquer une amende très onéreuse), utilisation de l’eau à bon escient, les toilettes sèches (ou dans le bush)… A mon avis, quand on en arrive à se laver dans les toilettes d’un fast-food - et que l’on est content de trouver de l’eau courante et un peu d’intimité - on mérite vraiment le nom de backpackers.

Le lendemain nous parcourons la great ocean drive. Malheureusement le soleil n’est pas au rendez-vous, ce qui gâche un peu ce qui devrait être « la plus belle plage d’Australie ». Nous reprenons donc la route. Cette fois-ci, nous nous dirigeons plein nord, vers les Goldfields de l’outback ( = terrains d’extraction d’or au milieu du désert).

dimanche 10 juillet 2011

On the road again

Voilà 5 jours que nous sommes sur la route et 1600km se sont déjà écoulés, pourtant nous n’avons pas encore entamés le chemin vers Darwin, tout au nord de l’Australie. Pour ces premiers jours nous avons décidé d’explorer le sud-ouest de Perth à Ablany, Esperance, en revenant part Kalgoorlie.

Lundi matin, Michaela, allemande, Francis, canadien et moi nous sommes retrouvés dans le hall de l’auberge avec nos 3 tonnes 5 de bagages. Après avoir attendu quelques heures un taxi-van – planche de surf oblige – nous arrivons enfin à l’agence de location. Papiers signés, maintenant, la question comment faire tenir tout ce que nous avons accumulé dans 3 tiroirs et 2 placards ? Réponse : on vide complètement nos valises et on fait deux tas : ce qui vraiment très très indispensable (comme ma nouvelle robe pas pratique mais trop jolie) et le reste que l’on stocke dans une valise en dure ficelée dans le fond du van.

Et en route. Direction : Margaret river. Oui, je connais déjà bien mais pas les deux autres et puis après tout, qu’est-ce qu’un détour de 200km en Australie ? Nous arrivons donc à la nuit tombante, il nous faut rapidement trouver un endroit pour dormir (les kangourous rodent). Premier camping, fermé, 50km plus loin, nous trouvons enfin un terrain gratuit (et je retrouve sans joie les toilettes sèches). Jusque là tout semble bien fonctionner entre nous, le courant passe, pas de dispute sur la route (probablement parceque nous utilisons un gps…).

Le lendemain photos à Margaret river,visite des caves pour mes camarades. Une centaine de kilomètres plus loin (ou un peu plus…) nous arrivons à Pemberton. Il y a là-bas quelque chose que je voulais vraiment faire : un arbre de 68 mètre sur lequel on peut grimper et duquel on domine une jolie vallée. Seulement voilà, une fois en bas, je réalise que 68mètres c’est haut, et que pour y arriver ils ont planter des barreaux en métal tous les 30cm autour de l’arbre et un grillage sur le côté. C’est tout. Entre ces barreaux, rien. Rien ne nous empêche de déraper et de dégringoler. Mais je n’ai pas peur du vide, et j’aime bien les challenges, j’entame cette montée pleine d’enthousiasme. Au bout d’un vingtaine de mètre je suis obligée de prendre de grandes respirations et de me concentrée sur le prochain barreau. A mi-chemin, une platforme intermédiaire, ici un panneau indique : « And this was the easy bit ! » (Ca c’était la partie facile). Là j’ai sérieusement peur. Mais je suis arrivée jusque ici, je peux bien faire une trentaine de mètres de plus. Alors barreaux par barreaux, un pied et une main à la fois, avec une grande respiration, j’avance. Seulement les barreaux sont maintenant espacés irrégulièrement, mes genoux tremblent (vous avez déjà eu les genoux qui tremblent de peur, sérieusement ?) et j’ai très très chaud. 55 mètres… c’en est trop, je ne peux plus avancer. Et le pire maintenant, c’est que je dois redescendre (ce qui signifie regarder en bas).

Nous trouvons un parc national (avec douches, quel luxe) pour dormir. Le lendemain matin, surprise : l’eau chaude fonctionne grâce à une chaudière à bois, pour pouvoir prendre une douche, nous devons donc d’abord faire un feu. Seulement, le matin en forêt, c’est « un peu » humide, et bois et le papier stockés à l’extérieur ont décidé de nous donner du fil à retordre. Chacun notre tour, nous entretenons donc le feu pendant qu’un autre prend sa douche.

Premier stop de la journée : « Valley of the giants », une forêt avec des arbres centennaires très très grands et gros (jusqu’à 16m de diamètre). La « Tree top walk » est une passerelle qui nous permet de nous promener à la cime de ces arbres, 60m en l’air (cette fois-ci la passerrelle est faite de gros pilones bien solides et est tout fait sécurisée). Le soleil brille, c’est super : impressionnant et agréable. Nous reprenons la route en direction d’Albany. Un petit creux ? Nous nous arrêtons dans une « toffee factory » (fabrique de caramels artisanaux) pour une dégustation. Puis nous faisons un crochet par « Elephant rock », sans attente spéciale, simplement pour voir la mer. Et là : « Whaou ! » (Mais encore une fois, les descriptions de paysages, ce n’est pas mon truc, alors vous attendrez les photos). On passe tellement de temps à escalader les rochers et prendre des photos qu’il est déjà l’heure de trouver un emplacement pour la nuit. (A 6h il fait nuit noire)

Retour à Scarborough

Première étape rendre la voiture. Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque il semble il y avoir un problème avec cette étape. Cette fois-ci le chinois de l’agence de location trouvait que nous avions mis trop de sable dans cette voiture, il la considérait donc comme sale et voulait nous faire payer 50$ supplémentaire. Négociations intenses (avec une petite dose d’énervement), nous faisons le tour du quartier pour trouver une station où l’on pourrait passer un coup d’aspirateur… 20min plus tard, nada. De retour à l’agence, le chinois fatigué nous a laissé partir.

Cette fois-ci nous nous trouvons dans un vrai hotel à Scarborough. Sympa, excepté le fait que nous n’avons pas de cuisine. Nous voulons reprendre notre programme surf/jogging, seulement le temps s’est quelque peu dégradé. J’essaie tout de même de rentrer dans l’eau avec ma planche. Je pagaye, je pagaye, je pagaye… Et je n’arrive même pas à dépasser 10m de la rive, le courant est bien trop fort. J’essaie de prendre quelques mousses, mais elles sont tellement désordonnées que je me retrouve la tête sous l’eau un certain nombre de fois. J’abondonne !

Le jeudi soir je reçoit un coup de téléphone des hollandais (qui devait m’emmener avec eux en lift le lundi), pour me dire que finalement ils ne partiraient pas avant le 4 juillet !! Rhaaaa ! Bon direction Macdo, il me faut une connexion internet pour me trouver de nouvelles personnes de toute urgence. Je ne tiens pas à dépenser tout mon argent en nuits d’hôtel ici alors qu’il n’y pas grand-chose à faire. Je parcoure les annonces, peu de personne dispose d’un véhicule, je suppose que tous les backpacker sont déjà remonté vers les tropiques. Alors je poste ma propre annonce, et là dans les 24h suivantes je reçoit des tas de messages : plein de gens cherchent à former une équipe pour louer un van. Pourquoi pas… Je prend donc des rendez-vous.

Vendredi soir donc, rendez-vous dans un bar à Perth avec une brésillenne et un allemand. La brésilienne est très sympa mais elle veut rejoindre Darwin (4000km,sans compter les détour)en 3 semaines ce qui me semble un short, je ne tiens pas à ne faire que conduire. Néanmoins, le feeling est bon on décide donc de chercher une 4eme personne et un van. (Puis petite soirée très sympa avec Gad dans un bar avec musique live).
Le lendemain matin, 2ème rendez-vous à Perth, avec une allemande et un canadien cette fois-ci. Ils ont déjà louer un van de 4 personne, ils connaissent la 4eme personne qui arrive quelques jours plus tard. Grâce à une connaissance, ils ont eu un bon prix sur la location. Ils veulent voir Espérance, puis remonter à Darwin par la côte, et redescendre à Alice Springs… Ce qui correspond exactement à ce que je voulais faire. Bon feeling. Je demande à les rappeler dans la soirée pour donner ma décision. Je les rappelle 30min plus tard pour leur dire « OK ! ». Youpi, je pars en road trip dès lundi, et ce pour une quarantaine de jours, et environ 8000km à parcourir !!! Maintenant ils faut que j’annule tous les rendez-vous que j’ai pris et que je prévienne les personnes de la veille que je ne pars plus avec eux… gloups !

Samedi soir, dernière soirée de Gad en Australie, on retourne au restaurant indien que l’on adore. Et le lendemain : valises, taxi, changement d’hôtel, achats de dernière minute à Perth, au revoir… Sniff, je suis à nouveau toute seule !

Margaret River

Le plan de départ était donc de parcourir la côte sud-ouest jusqu’à Albany en une semaine.

Première étape : Bunburry. Il n’y a rien à voir à Bunburry, mais je devais y rencontrer deux hollandais possèdant un van et voulant partir vers le nord en même temps que moi. Je me suis donc rendue chez eux, et la soirée c’est très très bien passée. Je suis donc repartie de là soulager d’avoir trouver un lift sympa pour la suite de mon voyage.

Le lendemain nous sommes arrivée à Margaret River. L’auberge à côté de la plage nous a fait un pris spécial de basse saison. Nous avons donc eu le droit à une chambre très sympathique avec salle de bain privative, serviettes, thé, café et lait fournis. La salle commune et la cuisine n’a rien à envier à la chambre, immenses, bien équipées, confortables, une vue sur le bush environnant, et un poele !

Quant à Margaret River, l’endroit est absolument magnifique. Complètement sauvage, perdu dans un bush immense, des criques, des falaises, des plages de sables fin, des barrières de vagues impressionnantes pullulant de surfeurs professionnels (plus quelques plages pour débutant). Finalement, nous décidons de nous attarder quelques jours dans ce paradis.

Le programme reste identique : surf, jogging, boutiques, plage, cuisine, échec, monopoly. Qu’est-ce que c’est bien les vacances !

Le vendredi nous sommes partis la journée à Augusta, sur le cape sud-ouest de l’Australie. Là-bas nous avons fait une croisière… parmi les baleines !!! Des baleines à bosse cette fois-ci. Techniquement les bateaux n’ont pas le droit de s’en approcher de trop près, mais les baleines sont curieuses et viennent voir ce qu’est cette grosse chose immobile au milieu de l’océan. Magnifique ! Les jets, les dos, les queues… à chaque fois qu’on en voit un bout à quelques mètres de nous, on s’émerveille. J’ai même vu un saut au loin !

Quand les baleines remontent à la surface, elles laissent une empreinte sur l’eau. Nous allions changer d’endroit quand le skipper repère une de ces empreintes juste à côté de nous et nous dit donc de scruter sous le bateau. Tout à coup, de sous le bateau, à surgit une baleine. J’ai été tellement surprise que j’ai crié : « LA !! »… (même les enfant sont restés plus calmes que moi) J’ai bien fait rire tout le monde.

Nous avons également été visité une cave (la grotte sous terre, pas la cave à vins !). C’est toujours impressionnant de se retrouver une centaine de mètre sous terre, on se sent tellement petit tout d’un coup. Un lac parcourait cette grotte, l’eau présente y a « construit » une formation rocheuse unique au monde : deux stalagmites et stalactiques se rejoignant ont formé deux colonnes. Le niveau d’eau a augmenté et à érodé la roche sous les colonnes formant une table renversée retenue au plafond de la cave, et grâce à un jeu de lumière la table se reflète dans le lac. Enfin bref, c’était très sympa… ;)

Et voilà, une semaine très vite écoulée.

Scarborough & Perth (suite et fin)

Perth n’est pas ma ville préférée, elle n’est pas aussi belle que Sydney et n’a pas l’ambiance de Melbourne.

A Scarborough, c’est les vacances, on va à la plage, on courre, on profite du beau temps, on surfe (quand le temps et notre condition physique nous le permet). En effet, à deux, nous avons enchainé les problèmes : mal de dos, coup de froid, torticolis, deboitement d’épaule, sans compter les coups et les bleus qui arrivent inexplicablemnt quand je fais du surf.

Le samedi soir, nous nous sommes rendu à une soirée salsa. Toutes les danseuses étaient… chinoises ! Après quelques heures de galère, j’ai enfin compris le pas de base, et tout d’un coup cette danse m’a paru beaucoup plus sympa ;p
Après une semaine, nous avons décidé de louer une voiture et de partir explorer le sud ouest.

lundi 20 juin 2011

Scarborough & Perth

Je déménage donc encore une fois, ma tonne de bagages sur le dos. Seulement, il est interdis de prendre une planche de surf dans le bus par ici… Mince, bon ce sra taxi alors. Un taxi bus arrive, pour moi toute seule. L’auberge de scarborough est bien différente de la précédente : l’autoroute est à côté, il faut sortir du bâtiment pour aller aux douches (détail essentiel lorsqu’il fait froid), et ces douches sont payantes ! Néanmoins, le personnel est bien plus sympa, il y a une petite terrasse ensoleillée de laquelle on apercoit la mer.

Après m’être installée, il me faut aller chercher Gad à l’aéroport. Il vient passer trois semaines de vacances ici. Seulement, l’aéroport n’est pas très accessible. Un premier bus de 45min m’emmene à Perth, un deuxième bus de 1h m’emmene al’aeroprt domestic et enfin une navette d’une vingtaine de minutes me dépose à l’aeroport international. Avec les temps d’attente et de marche cela fait un peu plus de 3h de voyage. Mais au final, je récupère Gad. Super de retrouver quelqu’un, tout d’un coup les choses deviennent plus faciles.

J’ai choisi Scarborough car c’est La plage de surf de Perth. Effectivement, tous les jours (de beau temps du moins), quelques points stratégiques se recouvrent de surfeurs. Pour ma part, je choisirais un endroit isolé : j’ai déjà du mal à me mettre debout, alors diriger ma planche pour éviter de foncer sur quelqu’un…
La semaine, Scarborough est calme, mais quand vient le week-end, les restaurants et bars se remplissent. Notre endroit favori est Peter by the sea, un café surplombant la mer, où l’on commande une grande frite et une grande salade greque. Et s’il pleut, cela nous laisse l’occasion de fouiller de fond en comble les 4 magasins de surf ultra-soldés.

J’ai toujours dans l’idée d’acheter un van. Du coup, nous nous rendons à Perth pour en voir un. Hum… pour moi la mécanique automobile est toujours un mystère. Gad examine donc l’engin. Ah, il semblerait qu’il y ait une fuite d’huile. Discussions. Je fais un test de conduite. Bon ok, j’ai compris, l’achat d’un van pour ma part serait probablemnt un mauvais plan. Impossible d’être sure de sa qualité mécanique et que ferais-je si je tombe en panne en plein outback ? Je vais chercher des lift plutôt. Et puisqu’on est en ville, on en profite pour tester un succulent restaurant indien.

Oups je n'ai pas le temps de finir cet article, je suis attendu par 1 allemande et un canadien pour débuter un voyage en van de 40jours... ;p Je vous donnerais les détails la prochaine fois.

jeudi 2 juin 2011

Cottesloe's backpackers

(J'ai écrit ce post Lundi mais ne le publie qu'aujourd'hui, faute de connexion internet)

Arrivée à East Perth station, je récupère donc la totalité de mes bagages. Sac à dos sur le dos, planche de surf sur l’épaule et valiseà roulette à la main, je marche dabord jusqu’à l’arrêt de train qui mène dans le centre ville. Une fois dans le CBD, une allemande me renseigne sur la direction à suivre pour rejoindre mon hôtel. C’est marrant, le fait de possèder un sac à dos te fait rentrer dans une société secrète dont tous les membres sont tes amis potentiels et donc engager la conversion avec eux est quelque chose de tout à fait naturel. Bref, je dois prendre un autre train qui m’emmenera vers la plage. La planche ne rentre pas verticalement dans le wagon. Je dois la maintenir à l’oblique pour éviter qu’elle ne tombe sur les autres passagers, mes 17kg toujours vissés sur les épaules. Une fois à Cottesloe station, la plage (et donc mon hotel) se trouve de l’autre côté de la colline… Classique… Alors que je progresse doucement , une anglaise qui se rend à la plage me propose de m’aider « Thank you sooo much ! ». Elle tirera ma valise jusqu’à l’hôtel, et on passera l’après-midi à bronzer ensemble sur la plage.

Ma chambre possède une « baie vitrée » donnant sur la mer, et mon lit est à côté de la fenêtre. La plage est magnifique : du sable blanc, des vagues et quasiment personne. Au loin on distingue Rotness Island. C’est un quartier chic, les maisons sont immenses et les restos bien trop chers pour mon budget. Vive les spaghetti !
A 16h30, je pars faire un footing. Quel bonheur de courrir à côté de la plage, avec le bruit de l’océan et le soleil. Le soleil se couchent à 17h30 en ce moment – et nous ne sommes pas encore au jour le plus court de l’année. Il n’y a aucun nuage, le coucher de soleil est tellement beau, pur (je commence à manquer d’adjectif)…

Puis je dois rejoindre Patti, une hollandaise rencontrée à Adélaide, à 19h à Fremantle. J’adore Freo ! C’est une petite ville de style coloniales pleines de pubs et de boutiques. Ultra animée un samedi soir. Après avoir acheté une bouteille de vin, on retrouve quelques un de ses amis dans un hôtel. Soirée décontractée à discuter, boire et jouer aux cartes.

Dans un backpackers, on prend le temps. Je ne sais pas si c’est pareil pour vous mais quand je suis chez moi je vais mettre une machine en route pendant que je fais bouillir de l’eau, je mange en checkant mes e-mails avec How I met your mother en fond sonore, je vais au travail en téléphonant à une copine et en réfléchissant à ce que je vais faire le soir… Bref on n’a pas de temps à perdre. Ici, c’est le contraire. Il n’y aucune obligation et aucune limite de temps. Du coup, on fait la cuisine, puis on mange, puis on lit, puis on marche, puis on parle à un inconnu au détour d’un couloir. A toute heure, il y a toujours quelqu’un qui mange dans la cuisine ou qui dort dans la chambre.

Dimanche donc, j’ai pris mon petit-déjeuner avec un français Medhi. Puis je suis allée faire quelques courses au supermarché du coin, puis je suis allée lire et écrire des cartes postales à la plage (pas d’excitation, j’en ai écris 2 pour l’instant), puis je me suis fait à manger, puis j’ai croisé Medhi qui allait se promener à Fremantle alors je suis allée me promener à Fremantle – que j’adore toujours. Voilà.

Gad arrive mardi soir pour 3 semaines. En attendant, j’évite d’aller visiter Perth et je reste à la plage. J’envois des mails aux personnes proposant des lifts vers le nord pour fin juin, je regarde toujours les annonces de van à vendre… Demain je dois changer de backpackers. Celui-ci n’est pas mal, mais les gens qui y travaillent le fond presque à contre cœur, du coup l’ambiance est mitigée. Certains sont ici depuis plusieurs mois et pensent que c’est le meilleur backpack d’Australie, moi je suis contente de n’y rester que 3 jours. Normalement je vais à Scarborough, une autre plage, une vingtaine de km plus au nord.

A suivre…

dimanche 29 mai 2011

Indian Pacifique, the train experience

Et voilà c’est reparti ! Je vous écris en ce moment même de mon petit lit superposé (celui du haut, comme toujours lorsque l’on est la dernière arrivée dans la chambre) d’une chambre de 8 filles.

J’ai effectivement réussi à rentrer mes 37kg de trucs et autres dans 3 sacs : mon énorme backpack (17kg au compteur), la housse de ma planche (10kg, avec la planche + draps + serviettes…), et une valise a roulette d’une dizaine de kg. Dire que je suis partie avec 15kg pile poil… Comment en suis-je arrivée là ? Heureusement mes adorables colocs m’ont emmené à la gare avec leur voiture. Quant, au moment de retirer mon billet au guichet,… OUPS ! J’ai oublié une petite chose de quelques grammes mais d’une importance non négligeable : mon portefeuille. Alors, mon adorable coloc est retourné le chercher. Et parce qu’ils sont vraiment adorables, ils m’ont même offert des chocolats (des grenouilles parce que frog = french) pour me faire des amis dans le train.

Ces 40h de train ce sont finalement très bien passées. Avant le départ, un agent nous fait un petit speach sympa (plus que ceux des hôtesse de l’air), puis il vient récupérer les billet. En passant, il m’a chuchoté : « Si vous voulez, après le départ, on essaiera de vous changer de place car vous n’avez une très bonne fenêtre … ». Du coup, quelques minutes plus tard, je me suis retrouver dans la 2ème voiture, bien moins remplie avec une fenêtre parfaite et 2 sièges pour moi toute seule. Et deux sièges, ça fait beaucoup d’espace mine de rien. On peut facilement allonger ses jambes, incliner son siège… C’est (relativement) comfortable !

Après une première nuit correcte, une voie nous réveille à 7h « good morning everyone, … » Oui car le long du trajet, nous avons le droit à quelques commentaires touristiques sur les endroits que nous traversons. Nous sommes donc entré dans les Nullarbor plains : des plaines, plates donc, qui s’étendent sur des centaines (voire milliers) de kilomètres. Dessus il n’y a pas d’arbres, seuls quelques petits buissons bleutés. Il parait qu’avant, tout ça était recouvert par l’océan… (Vous avez vu comme on en apprend des choses en lisant mon blog ;p)

J’avais prévu toute une réserve de nourriture équilibrée : crakers, barre de céréales, café soluble, sachets de thé, soupes déshydratées, noodles… Ainsi, les vendeurs de la voiture restaurant me connaissent sûrement comme « la fille qui achète une tasse d’eau bouillante toutes les 2 heures ». Le midi, alors que je préparais méticuleusement un bol de noodles, je tourne la tête vers la fenêtre, et là, à une dizaine de mètres : des CHAMEAUX ! Vous saviez qu’il y avait des chameaux en Australie, vous ? Plus tard quelques kangourous nous ont également regardé passer.

Les seuls « villages » dans ces plaines se trouvent le long de la voie ferrée. Certains sont complètement abandonnés. Nous avons fait un arrêt à Cook. Cette ville abrite… 2 personnes, et un chien : le couple qui tient le magasin de souvenir. C’est alors que 200 personnes enfermés depuis 20h et avides d’espace débarquent dans cet endroit au milieu de nulle part et marchent vers… rien. Un terrain de basket en ruine, des carcasses de voiture, un hôpital et une école désaffectée.

On peut voir plusieurs type de personne dans le train : les solitaires, qui lisent (beaucoup) et dorment (encore plus), les groupes, qui gloussent et grignotent à longueur de temps, les couples de personnes âgées, qui… ne font rien, et ceux qui aimerait vraiment prononcer un autre mot humain que « one cup of hot water, please » pendant ces 40h. Ceux là trainent dans le wagon restaurant, un verre d’eau à la main, recherchent un contact visuel, un sourire de compréhension et engagent éventuellement une discussion avec de parfaits inconnus.

Nous sommes arrivés à Perth le samedi matin à 9h15 heure locale, ciel dégagé et 24°.

(PS : le décalage horaire avec la France est maintenant de +6h)

mardi 24 mai 2011

Adelaide, the end.

Whouaa, cela fait 2 mois et demi que je suis à Adelaide,et 6 mois en Australie! Le temps passé tellement vite.

Bien sûr Adelaide, j'en avais marre, mais maintenant que la fin arrive... hé bien,je suis nostalgique (pour les fan d'HIMYM: l'effet "graduation googles" sans doute)
Jeudi, à 18h45, je monterais à bord de l'Indian Pacifique, le train qui traverse 2000km d'outback australien pour rejoindre Perth, la capitale du Western Australia. Ce qui signifie 40h de train sans discontinuité.

Je suis triste de quitter mes coloc et Eros. Un des managers (gay) a pleuré lorsque je lui ai annoncé.
Ces mois de travail m'ont permis de découvrir "l'autre côté du miroir" d'un café. Les ragots: le manager amoureux de la serveuse de 19ans, qui elle couche avec un mec de la cuisine de 17ans, le patron plein de tunes qui ne veux pas dépenser 50$ pour un nouveau modem, l'autre serveuse qui couche secrètement avec le chef cuisinier récemment séparé...
Les problématiques d'une serveuse: - Comment demander au Chef des frites à la place du riz sans se faire incendier? - Comment débarrasser 3 bouteilles, 4 verres et 2 assiettes en un seul aller? - Comment se débarrasser de clients trop bavards? - Comment s'occuper lorsqu'il n'y a personne dans le café et que le boss nous observe? - Comment servir du vin rouge sans tacher la nappe blanche? ...

Au moins j'ai appris:
- à faire correctement (sinon efficacement) la vaisselle
- à faire de magnifiques cappuccinos
- ce qu'était la cuisine greque
- the australian slang (l'argot/patois australien)
- et qu'on pouvait cuire une omelette au micro-onde (cf: ma coloc pressée)

Les pires moments:
- Les livraisons de cafés sous la pluie
- Les fois où ma patronne m'a demandé de rester pour 30min de plus de vaisselle
- M'être fait engueuler 2 fois de suite pour ne pas empiler les assiettes correctement (alors que ce n'était même pas moi, non mais!)
(En fait, j'ai beau réfléchir,je ne vois que ça...)

Les meilleures moments:
- Les chocolats mangés en douce avec les autres serveuses
- Les verres gratuits après le service avec les habitués et le staff
- Les potins sur les habitués
- Les clients alcoolisés achetant tout un panier de roses et les distribuant à toutes les filles
- Les clients qui veulent tous essayer les 3 mots de français qu'ils connaissent
...

A part ça ici, c'est l'hiver. Il fait froid, il pleut. Alors je mange des cookies et je ne vais pas courir. Il est grand temps d'essayer de caser mes millions d'affaires dans mes valises pour remonter vers le nord et retrouver quelques degrés.

See ya on my way to Perth...

Road trip sur la Great Ocean road

Pour ceux qui aurait du mal à suivre: cet article raconte la suite du voyage qui m'a amené de Sydney à Adelaide (au mois de février...) ^^

Nous voilà donc de retour à Melbourne, tout juste à l'heure pour rendre la voiture de location. Un mot est sur la porte du loueur de voiture "back in 10min". Très bien, il est 13h, nous devons aller chercher un van avant 16h, nous avons le temps. 10min, 30min, 1h, 1h30 plus tard, toujours mal garés en face de la porte du garage, le stress me gagne. C'est alors qu'un homme qui attend lui aussi les gérants nous dit que le mieux pour nous est de garer la voiture dans le coin, les clés dans la boite aux lettres et laisser un message vocal... Heu... Oui, mais non, c'est vraiment trop "relax" pour moi. Donc nous laissons un message expliquant notre situation et partons aussitot chercher le van à 30min de là.
Nous avons donc maintenant un van + une voiture!
Finalement, on nous rappelle pour nous demander de retourner la voiture le lendemain (sans charge supplémentaire évidement). Mais nous sommes donc obligé de passer la nuit dans les environs de Melbourne.

Ce n'est donc que le lendemain matin quenous commençons ce road trip qui doit nous emmener jusqu'à Adélaide en 10jours. Première étape: Torquay, nous voulons acheter des surfboards. Et c'est reparti: Billabong,rip curl, quicksilver et autres boutiques. J'hésite, il n'y a pas beaucoup d'occasions et une planche neuve, c'est (très) cher... Gad finit par trouver quelque chose qui lui convient moyennement et nous discutons donc avec le vendeur. "Nous pensions qu'il y aurait plus de planche d'occasion..." "Oui c'est vrai, mais à Torquay c'est surtout des neuves, contrairement à Anglesea" "... Anglesea à 5km d'ici vous voulez dire?" Merci monsieur le vendeur pour cette information, nous n'allons pas acheter votre planche, nous allons tout de suite à Anglesea.
Et là nous attend un magasin emplie de boards d'occasion, de tout type, tout niveau. La mienne m'attend sagement en devanture. Elle vient d'arriver le matin même. Elle est un peu abîmée donc ils la vendent 350$, mais elle magnifique avec des fleurs roses et jaunes. C'est une NSP, 6"8... (les détails techniques, j'ai oublié). Gad trouve également la sienne, designée par machintruc (qui est le designer officiel de ripcurl, pour les incultes).

Bon c'est bien joli tout ça mais nous nous trouvons dans une zone très habitée, où allons-nous pouvoir dormir sans être réveillés par des policiers. Le vendeur, très sympa, nous propose le parking attenant au magasin, nous pouvons même utiliser les toilettes de la boutique.

Le reste du voyage fut extra. Les paysages côtiers de la great ocean road sont époustouflant (cf photos). Mes souvenirs préférés:

- Erksine Falls: chutes d'eau au milieu d'un parc national. Après avoir croisé un kangourous sur la route et descendu les quelques 300marches (on les a comptées!), nous arrivons aux chutes (sympa, mais j'ai vu plus impressionnant). Par contre, il suffit de s'enfoncer un plus dans la forêt sur un sentier isolé et à peine tracé pour se prendre pour Indiana Jones.

- Appolo bay, une petite bourgade sympathique et ensoleillée avec un excellent vendeur de glace. La plage se trouve dans baie et est entourée de collines. Super sessions de surf pour moi. Bah oui, c'est dans une baie, alors il y a trois petites vagues qui se battent en duel. Parfaitement adaptée à mon niveau. (Et ma belle planche est top: stable, taille parfaite, bien plus maniable). Jogging sur la plage, sur des roches... On se sent tellement proches de la nature. (Oulà je tombe peut-être un peu trop dans le romantisme là ;p)

- La route du Cape Otway et ses koalas.Pendant que Gad conduit, je scrute les arbres. Soudain: "STOOOOOP". Là à 20m au-dessus de nous, mon premier koala!! Quelques centaines de mètres plus loin une maman avec son bébé accroché sur son dos. Puis à un détour de la route "STOOOOP, je crois en avoir vu un à un mètre de la route". C'est le crepuscule, les koalas grognent. Et là, effectivement juste à côté de nous, un gros koalas nous regarde tranquillement. Séance de photos intensive. Et alors que je me trouve quasiment au-dessous de lui à une vingtaine de centimètre, je regarde l'appareil photo, quand j'attend "psss..." Gad: "Mais... mais il pisse!!" Argh...NON! (Heureusement pour moi: pas de dégâts constatés, nous dormons dans la nature le soir donc pas de douche).

- Le cape Nelson et ses BALEINES!!! Nous n'avions pas du tout prévu ça, mais quand une personne de l'office de tourisme nous a informé de la présence des baleines au cape Nelson, nous avons filé. Nous marchons parmi les roches, la végétation et les mouches qui piquent (je vous jure il y en a des centaines, c'est insupportable), nous arrivons à la pointe, en haut des falaises, et scrutons l'océan. Rien. Quoi que... ce... ce ne serait pas un jet que l'on voit là-bas?... Et là-bas? Et là? !!!!! Incroyable, il y a des baleines tout autour de nous. Des baleines bleues, les plus grosses. Armés des jumelles de Gad nous observons des dos remonter à la surface, leur jets pendant plusieurs heures. Quand le soleil se couche, nous nous décidons à rentrer. C'est alors qu'un moment magique est arrivé: juste là, à une centaine de mètre aux pieds des falaises, un couple de baleines nage tranquillement à la surface et joyeusement, un dauphin les accompagne en bondissant. C'est tellement irréel que j'en oublie de prendre des photos.

Plein d'autres souvenirs de nuit dans le bush, de kangourous, échidnés, pélicans session de surf, de lac rouge, incendie de bush...

jeudi 5 mai 2011

Pendant ce temps là, à Adélaide...

Et bien pendant ce temps à Adelaide, j'ai l'impression que le temps s'est vraiment arrêté. Je n'arrive pas à croire que ça ne fait que 2 mois que je suis là et que j'y suis (selon mes plans originaux) encore pour un mois!

Je cumule un deuxième boulot maintenant. Je fais la vaisselle et les livraisons tous les matins de 10h à 1h. 3h de vaisselle... c'est... long. Disons qu'il y a plus épanouissant comme job.

La vie sédentaire, ça me ramollit. J'entreprends moins de chose, je ne fais pas d'effort, je ne vais presque plus courir.

Enfin bref: il est temps de prendre des décisions.

Premier projet qui m'a sorti de ma léthargie et qui me redonne de la motivation pour voyager: Je vais acheter un van!!! Oui oui oui, je vais le faire.
Du coup, j'ai potassé de long en large les annonces gumtree. Aussitôt pris contact avec les vendeurs. Le lendemain je visitait un van.
Hum hum... heu il est bien joli ce van... alors le moteur, il est... ah sous le siège d'accord. Et ça c'est... l'huile. Et bien le moteur me parait heu... oui oui bien joli aussi.
Bon ok, je me suis emballée un peu vite. Comment fait-on pour acheter un van qui aura forcément des centaines de milliers de km au compteur lorsque l'on n'y connait absolument rien en mécanique?
Néanmoins, pas question d'abandonner ce projet. Je remet simplement cet achat à Perth, lorsque je serais accompagnée d'une personne bien plus qualifiée.

Deuxième projet, ou question plutôt: Dois-je partir mercredi prochain?
Hé oui, car je suis payée le mercredi, toutes les 2 semaines, ce qui signifie que je pars soit la semaine prochaine, soit dans 3 semaines.
Bien sûr, l'argent part très vite ici et le plus raisonnable serait continuer d'économiser autant que possible. Mais d'un autre côté, je suis venue en Australie pour être totalement libre et me faire plaisir. Et clairement, là, j'en ai marre!

Je ne sais pas encore ce qu'il va se passer ou comment je vais annoncer mon départ à mes colocs et mes patrons (qui pensent tous que je suis là pour 6 mois)... Mais d'ici peu, ça va bouger!

xoxo

Surf & co

Nous voilà donc à Torquay. La ville du surf. On y trouve toutes les marques : billabong, rip curl, ... Alors dès l’arrivée, une petite tournée des boutiques s’impose, histoire de faire un repérage : planches, wet suit, maillot, tongs, sweat…

Et hop on file pour un petit footing qui ne sera pas du luxe. Plusieurs kilomètres de plage + surfeurs feront l’affaire. Douches communes, froides. (Et je vous assurequ’ici le soir, il ne fait vraiment pas chaud !) A ce moment la, j’ai eu une brillante idée : les sièges de la voiture s’allogent, lecoin est sympa, nous allons faire comme pendant mon voyage en van et dormir ici même, dans la voiture ! A vrai dire la nuit ne fut pas mauvaise… Jusqu’à ce qu’on soit réveillé à 6h30 de matin par des policiers. Toc Toc Toc. « Mmpf ? » « It’s forbidden to sleep here miss ! » M….. !!!!!! Apparement il y a un avertissement quelque part. « Ca fera 125$ d’amende par personne »

Gloups…
Heu y’a ptete moyen d’s’arranger,non ? (+sourire larmoyant)
On s’en sort au final pour une seule amende de 125$.

Ce matin là donc, première décision : nous allons au backpacker le plus proche. Arrivée à l’auberge : personne n’est à l’accueil mais quelqu’un nous donne le code d’entrée. « Pas de problème, installez-vous, prenez vos lits, vous leur direz que vous vous etes arrivés quand vous les croiserez »… Heu, bon… ok. Ambiance très relax donc. Arrière cour avec pergolas où les combi sèches au soleil. J’aime beaucoup cet endroit !

Deuxième décision : il nous faut des planches. Location au petit magasin d’à côté pour les 3 prochains jours.

Troisième décision : il nous faut des wet suit (car non seulement il ne fait pas chaud, mais en plus, l’eauest froide !) Et pour ça : SHOPPING !!!  Et me voilà en possesion d’une magnifique combi short Rip curl rose, pour gad ce sera une demi-combi noire O’Neil. Les surfeurs sont maintenant prêts à affronter la vague. Direction : la plage. (Après un bon repas et une petite sieste digestive… c’est les vacances quand même !)

Oulala… elles sont grosses les vagues quand même. Elle est pas très sympa la mer aujourd’hui. C’est vachement dur en fait le surf ! Déjà il faut passer la barrière des vagues. Tu t’en prend plein la tete, les yeux, le nez, les oreilles. Après ça, il faut se reposer un peu, parce que mes biceps minus n’en peuvent plus. Ensuite en attendant La Vague, il faut se repositionner sans cesse. Quandla vague arrive, il faut se retourner : pas très rapide avec mon paquebot. Un peu trop positionnée en avant : plouf ma planche plonge et je bois la tasse sous la vague. Un peu trop en arrière et la vague passe mollement sous la planche. Tu nerame pas assez vite : même résultat, non seulement tu rate la vague, mais en plus tu te retrouve à 100m de là où tu dois te poster… Autrement dit , cette première après-midi n’est pas vraiment une réussite. Mais je le sens bien ! On va pas se démotiver pour si peu. Pour gad, par contre, et bien c’est pas mal du tout. Il prend de belles vagues et les tiens jusqu’au bout. (Mais il triche, il en a déjà fait pas mal !)
Exténuée !!! 1h dans l’eau,ça me suffit. Tu ressors de là complètement sonnée. Pour moi ce sera lecture sur la plage. Et appréciation des exploits surfistiques de Gad… et des autres… ;-)

Le soir : courses, cuisine, des pâtes aux fruits de mer. Miam ! On fait des envieux. Film et dodo.

Lendemain : rebelote, surf ! J’ai un professeur particulier (Gad) qui me donne des conseils, me pousse pour l’élan … Ca marche un peu mieux. Je crois avoir réussi à me lever une fois ce matin là. Par contre, obligée de ressortir après m’être pris une vague dans la tête : j’ai des problème d’oreilles et malgré les bouchons que je porte en permanence dans l’eau, j’ai trop mal. L’après-midi était terrible, trop de vagues, trop chaotique. Et comme on ne s’est pas assez dépensé : Jogging !

Après avoir tenté de m’apprendre le surf, ce soir là Gad tente la salsa. Et bien… j’étais meilleure en math ! Je n’ai pas la salsa dans la peau, je n’arrive pas à garder le rythme, je m’embrouille dans les pas. Rhaaa, je préfèrais le temps du rock’n’roll !

Troisième jour : … Aucune idée de ce qu’on a fait… du surf sans doute… On n’est peut-etre resté que 3 jours en fait ???! (bon à partir de maintenant, je vais tenir en carnet de route sérieusement)

Quatrième, et dernière, matinée : La mer est cool aujourd’hui. Des vagues parfaitement proportionnées pour moi !!! Gad m’aide au départ. Je fais plusieurs take-off, et je tiens quelques seconde ! Il me laisse. J’y arrive même seule ! Vous n’imaginez pas la satisfaction de se lever et de trouver l’équilibre sur sa planche. Bien sûr à ce point mes take-off sont moches ; je pose un pied, puis un autre, et puis oui, je crois que vais essayer de me lever… oui, oui OUI ! Je suis debout ! Plouf je suis dans l’eau. Aie j’ai mal aux oreilles. Oulala en plus il y a du vent maintenant. Aie j’ai mal aux yeux. J’ai même très très mal en fait !

Et retour à Melbourne pour rendre la voiture et aller chercher un VAN !!!!!! mais ceci est une autre histoire.

samedi 16 avril 2011

Wine tour in the Barossa Valley

Et oui, je suis toujours à Adelaide, accumulant TOUT doucement des économies pour avoir plus tard l'occasion de vous raconter plein de voyages (ou de le garder pour moi si je n'ai pas le courage d'écrire).
Enfin, en attendant, je peux bien me permettre de dépenser un peu d'argent pour profiter du principal attrait de la région: les vignobles! ;) Hier donc, je suis partie en tour organisé pour la journée à la découverte de ces collines qui entourent Adélaide.

Premier arrêt, le grand cheval à bascule. Aucun intérêt si ce n'est le mini-zoo avec des kangourous tellement habituer à être nourris par les hommes qu'ils viennent te mordre les doigts et renifler ton café. Enfin... Il est vrai que 9h du matin, c'est un peu tôt pour commencer à boire. Puis the whispering wall (= les murs des murmures); Un barrage où l’acoustique est assez amusante, deux personnes peuvent se parler parfaitement normalement en étant placées de chaque côté du barrage.
Enfin, Jacob's creek, premier vignoble. C'est un immense domaine qui produit absolument de tout: shiraz, cabernet-sauvignon, merlot, chardonnay, etc. Le wine tasting est précédé d'une petite visite explicative. Whaou... je ne connaissais absolument rien aux vins. Non sérieusement. Laura, française, apprend à 23 ans que ces différents vins que je viens de citer sont en fait associer chacun à une variété de raisins. Vous l'aurez donc compris, cette journée s'avéra très instructive. Le petit problème c'est que certaines personnes de mon grouoe buvaient leur verre très rapidement, et la guide nous reservait aussitôt, et au vu de notre rapidité, elle en profita pour nous faiter goûter deux vins de plus... Il est 11h, je viens d'essayer 7 vins et le muesli pris à 6h30 semble très loin. Soudainement, le groupe est beaucoup plus joyeux. Un très bon muscat frais, pétillant et sucré.
Mais on ne perd pas de temps, à 15min de là ce trouve un petit domaine, où là on ne perd pas son temps à faire une visite, on enchaîne directement sur le wine tasting. Je commence très sérieusement à avoir du mal à finir mes verres. Allez 6 essais de plus. De très bon rouges, et vins de dessert qui se boit encore glacé.
Vite au pub pour un bon rôti d'agneau à la menthe. (Ok, j'essaie de m'adapter à cette culture, mais dans cette situation précise, je crois que j'aurais préféré un kebab-frites). Je suis impressionée par 2 néo-zélandaises qui accompagne leur repas d'une bouteille de rouge... qu'elles ont finie.
3ème vignogble de la journée, le plus intéressant à mon avis. Visite des pressoirs, cuves, caves, explication du process et de son l'influence sur le goût, la qualité, la couleur, la teneur en alcool... Quelques 6 vins supplémentaires à essayer.
Enfin, 4ème et dernier domaine, très connu en Australie pour ces vins de dessert. Certains ont plus de 100ans d'âge. Ces bouteilles valent entre 200 et 400$. Nous avons pu en sentir une. (Rien que l'idée de l'avoir dans les mains me stressait). Il reste même une quinzaine de bouteille de la cuvée initiale de 1881, plus de 40 000$ le lot. Et nous revoilà à goûter les 6 derniers vins de la journée.

Au retour, appareil photo sur les genoux, je me suis promis de prendre quelques clichés du très joli paysage environnant. Je me suis endormie!

Effectivement, je ne m'y connais pas beaucoup en vin, néanmoins je sais les apprécier, et je dois bien avouer que les vins australiens ne se défendent pas mal.

Philipp Island et Melbourne 2nd round

Philipp Island, d'après le lonely planet:un bon spot de surf et l'occasion de voir des colonies de pingouins sur la plages. Extra non? ... En fait non, pas vraiment.

Tout d'abord un trajet de 4h train + bus nous attendait avec en prime une remontrance du vendeur de tickets de bus: "Mais pourquoi n'avait vous pas acheté un ticket pour le trajet complet?" heu... "Et, dites-moi franchement, vous etes-vous vraiment renseignée au départ de Melbourne?" Bah... J'ai eu l'impression d'être au collège et que ma prof de français me prenais sur le fait de n'avoir pas fait mon exercice de conjugaisons. Enfin arrivés au camping! Le club du 3eme âge était également présent pour son apéro/barbec quotidien.
Le lendemain, direction l'office du tourisme pour mettre au point un petit programme.Hum hum... J'ai du mal lire l'échelle sur la carte de l'île du lonely planet ou surestimer mon aptitude à pouvoir parcourir à pied ses 50km de diamètre. Ok ce sera location de vélo! A 20$ la journée... arghh. Bon et les pingouins dans la nature au soleil couchant dans tous ça? Une attraction pour touriste payante et parfaitement organisée, beurk non merci.

Bon j'exagère peut-être le tableau quelque peu. Au final, même si elle est très "familiale", l'île est tout de même magnifique, et si une boutique de location de surf avait été à côté de la plage, nous aurions effectivement pu profiter des vagues sympathiques. Et, à deux, tout est toujours plus sympa. Mais pas question de s'éterniser.
Retour sur Melbourne le lendemain.

Il faut également avouer que Maud m'avait gratifié d'un petit coup de téléphone pour me prévenir de son arrivée à Melbourne. Alors pas question de manquer ça.

Rebus + train + bus. Recherche désespérée d'une chambre de backpacker au dernier moment. Barbec ensoleillé sur le toit de l'hôtel. Aaah j'adore Melbourne! Puis nous retrouvons Maud et Romain au bar de leur backpack où ils nous expliquent leur projet d'investissement: un van! Ils ont fait des visites et doivent donner leur réponse (et l'argent) le lendemain. Bières et parties de billards pour évacuer la pression et fêter l'évènement. (Et Hungry jack pour éponger les dégâts)

Le lendemain, on s'organise. Internet, agence de location, et hop nous voilà propriétaire d'une petite voiture pour les 3 prochains jours. Bien sûr, avant de s'embarquer pour Torquay (= surf city), petit détour par l'agence d'immatriculation de Melbourne pour admirer la toute "nouvelle" acquisition de Romain et Maud.

Puis... let's go surfing!

vendredi 1 avril 2011

Vie à Adélaide

Pas de soucis, je ne cherche pas à zapper tout mon voyage entre melbourne et Adélaide, mais je vais essayer de rattraper le temps perdu en vous racontant, en parallèle, ce qui se passe pour moi en ce moment.

Le samedi soir de mon arrivée à Adélaide, j'avais donc décroché un job. Je suis serveuse au Eros café, un restaurant grec convivial avec staff très sympa: Eva, Reena, Magda et Oliver, les serveurs, Kerry et Garry, les managers et Dave, Umesh, Chris, Ben, Billy, Andy et Luc en cuisine.

Le Dimanche matin, Gad est parti après plus de 3 semaines en Australie. Pff tout est tellement plus facile quand on est deux, être toute seule à nouveau est vraiment dur. Pourtant, j'ai toujours voyager seule. Et il faut que je change de chambre pour un dortoir, puis se rendre à ce nouveau travail que je ne maitrise pas bien, dans cette ville où je ne connais personne... J'ai presque envie de prendre un vol direct pour la France pour vous y retrouver tous... Mais non, j'essaie de me dire que j'ai une chance incroyable d'être ici, que ce serait dommage d'écourter une telle expérience.

Kerry m'a assuré de faire 28h minimum lorsqu'il m'a engagé. Or certaines semaines je n'en fait qu'une petite vingtaine. A l'auberge, mon loyer pour un lit en dortoir était de 190$ par semaine, une fortune! Du coup mon problème le plus urgent était de trouver un appartement moins cher. Une seule condition: être à une distance raisonnable du travail, donc en plein centre ville.
Après avoir écumé les annonces sur gumtree et easyroomate, mes collègues ont décidé de m'aider: Umesh me proposait d'habiter chez lui le temps de trouver autre chose, Kerry m'a donné le numéro d'une amie qui loue des appartements, mais la meilleure proposition est venue d'Oliver: une chambre particulière dans une petite maison du centre ville, avec terrasse, internet, tv, grande sdb, le tout pour 115$ par semaine. Je vis donc avec Oliver 26ans et sa copine Nathalie, et la semaine prochaine, une quatrième coloc nous rejoindras.
Le seul inconvénient: la chambre n'était pas meublée. Alors nous avons dépoussiéré le vieux clic-clac de la terrasse qui me sert désormais de lit, ma planche de surf sert de décoration et pour remplir un peu l'espace, pas de problème, vous pouvez compter sur mon désordre naturel.

Malgré mon loyer peu élevé, il est difficile de beaucoup économiser lorsque que je ne fais que peu d'heure comme à présent. Je sais que je devrais chercher un autre travail, mais mes horaires actuels sont complètement irréguliers et j'avoue que je ne me sens pas le courage d'écumer encore une fois la ville cv sous le bras.
Ainsi, non seulement je ne gagne pas beaucoup d'argent, mais en plus je m'ennuie! Que faire lorsque l'on a pas d'amis, pas de voiture et que l'on veut éviter de dépenser? (Sérieusement, si vous avez des propositions, je suis preneuse!)

Bonne vous inquiétez pas trop pour moi, je ne suis pas malheureuse: je sors avec les gens du café, je rencontre les amis de Nat et d'Oliver, je vais au ciné, je cours, je vais à la plage, je visite, je rattrape mon retard en visionnage de séries et mon argot anglais s'améliore à vitesse grand V.

Voilà voilà un peu ce qu'il se passe en ce moment, la prochaine fois, je vous parlerai plus du café et de ces petites histoires.

Bisous, vous me manquez!!

Melbourne 1st round

Non non, le temps ne s'est pas arrêté ici, c'est simplement moi qui suis fainéante ces dernier temps et qui ne prend même pas le temps d'écrire le moindre mot. Et pourtant, il me reste encore beaucoup de choses à raconter!

Après avoir retrouvée Gad à l'aéroport, nous nous sommes donc installés dans notre hôtel, en plein centre ville. Quel bonheur de retrouver un vrai lit, une salle de bain privée et même un sèche-cheveux! Et je suis tellement contente de retrouver un ami de France.

Au premier regard, Melbourne est une ville moins jolie que Sydney, la mer ne se trouve pas au pied des buildings et le temps y est clairement moins chaud. Et pourtant, j'aime déjà cette ville, on y ressent une atmosphère artistique, culturelle. Si à Sydney le look de rigueur est le mini short et les tong, ici ce serait plutôt les fringues vintages et les collants déchirés.
On profite de l'après-midi pour découvrir le centre ville, identique à celui de toute les grandes villes internationales: Macdonald, starbucks... On s'engage dans chinatown, et puis... non vraiment, ça ne me dit rien, demi-tour! Arrivés près d'une esplanade, nous tombons sur un concert gratuit, du rock évidement.
Et enfin, nous arrivons sur les quais de la Yarra river bordés de restaurants. Sur l'autre rive, on peu admirer les building du CBD qui commence à s'allumer. L'endroit idéal pour s'arrêter prendre un verre de vin et une salade mangue/poulet/avocat. Mmmmmmh! Je n'en pouvais plus du thon/tomate/concombre à chaque repas.

Le lendemain nous subissons les aléas météorologiques de Melbourne. Il pleut de temps en temps, il fait presque froid, et pourtant nous sommes toujours en été. Mais pas question de s'éterniser à l'hôtel, nous entendons bien profiter de nos 3 jours ici, alors armés de nos plus beaux k-way nous allons faire un tpur du côté du victoria market. On y trouve de tout, des chaussettes aux mangues en passant par les parapluies. Et parce que ce temps le mérite bien, je prend un petit déj bien australien: café au lait (dit "latte") accompagné d'un muffin egg&bacon&cheese... + un demi kilo d'abricots pour Gad.
Puis nous nous promenons dans les quartier bobos branché de la ville, et là je comprend pourquoi Sally m'a dit: "Tu verras, Melbourne est l'endroit idéal pour faire du shopping". Le quartier de Fitzroy n'est qu'une succession de magasins de fringues vintages et de cafés, mon portefeuille me démange. Je craque sur une super paire de lunettes et une tarte figue/roquefort.
Et parce que nous avons presque fait, le chemin du retour est un prétexte pour partager une baklava, ces pâtisseries de pâte feuilletés pleine de miel et de noix.

Bon là, il est grandement temps d'aller tester la salle de gym de l'hôtel. Pfff, mais c'est bien moins motivant de courir sur un tapis que parmi les perroquets. 30min suffiront!
De toute façon, il est déjà temps de se préparer. Ce soir, nous allons danser à l'hôtel Hilton. Et oui, on ne se refuse rien ;) Le vendredi soir un cours de salsa y est organisé.

Le lendemain le beau temps est revenu. Nous prenons le tram pour St Kilda, le quartier côtier de Melbourne. Restaurant italien au soleil, sieste dans le parc à côté de la mer, promenade à côté des kitesurfers, magasins de surf, rue commerçante animée, mes plus belles photos de Melbourne.
Ah oui, et je me demandais: est-ce courant de voir des cygnes noirs sur la mer?
Le soir, direction un pub du centre ville pour une soirée rétrospective rock live, avec en prime, un clin d'oeil du batteur.

Départ pour Philip island le lendemain matin.

jeudi 10 mars 2011

Wilson's promontory

Dernière étape avant d’arriver dans la cosmopolite Melbourne : Wilson’s Promontory, une presqu’île montagneuse, le point le plus austral de l’Australie continentale. Nous arrivons par une route perdue entre forêt, montagne et mer, un kangourou nous dit bonjour. Quand tout d’un coup « STOOOOOP Marion !!! », 5 émeus (=gros oiseaux ressemblant à des autruches) nous barre la route, ils n’ont pas l’air traumatisés de voir un van foncer sur eux.

Nous nous installons dans une réserve/camping. Pour une fois, nous avons toutes les commodités à deux pas : douche chaude (quel bonheur !!), toilettes, machines à laver, prise de courant… Je vous assure qu’après huit jours à l’eau froide des douches de plage et de pipis sauvages, on apprécie grandement ce confort sommaire. D’ailleurs, puisque je sais que j’ai une douche à disposition, j’en profite immédiatement pour enfiler mes baskets et aller courrir, je visiterais le coins en même temps, direction : la plage. Et là : Whouaaaa ! Une enclave dans les montagnes, des vagues puissantes et régulières, la nature est grandiose. Je me dirige vers un sentier de randonnée dans la montagne, je cours dans le bush parmi les perroquet multicolores qui s’envole sur mon passage, pour arriver au sommet d’un promontoire dominant la baie sous la lumière du soir.

Le lendemain, randonnée dans la montagne avec Marion. Les paysages sont toujours aussi beau. L’année dernière, une partiedu bush à bruler, ce qui lui donne par moment un petit côté inquiètant, ambiance Alice au pays des Merveilles. Après quelques kilomètres de marches, nous avons bien mérité un petit pique nique au camp. Je n’en peux plus des salades tomates/concombre/thon… Tiens, pour changer on ajoute du mais… Oui, bon ce n’est pas le grand luxe, mais mon portefeuille apprécie cette modération. Puis nous passons une après-midi à lézardé au soleil, livre en main, sur la plage quasi-déserte.

Re-jogging (comment résister ?)

Ce soir-là, des français rencontrés déjà deux fois précédement nous rejoigne. Soirée très sympa.

Enfin, nous reprenons la route pour rejoindre Melbourne. Je dois être à l’aéroport à 14h pour rejoindre Gad, un copain de France venu passer quelques semaines de vacances ici. A 12h, nous tombons en panne d’essence sur l’autoroute, dans une voie d’insertion… Rhhaaaaa ! Bon on ne panique pas, on se range tant bien que mal. On ne perd pas de temps, Marion prend le jerricane, on fait du stop, une voiture s’arrête, je note l’immatriculation et Marion part. 10 minutes plus tard, la personne me la ramène saine et sauve avec 10L d’essence en prime, ouf ! Jeme poste plus en avant pour faire signe aux voitures et énorme camions de ralentir pendant que Marion remplis le réservoir, un pied sur l’autoroute… Je n’aime pas ça, je n’aime pas ça du tout… Heureusement, pas de dégât, nous sommes reparties, et nous sommes même arrivées à l’heure !

Melbourne au prochain épisode.

mardi 8 mars 2011

Update & souvenirs de road trip

Avec 6 posts en janvier et 6 en février, je ne respecte pas vraiment ma première résolution de 2011 qui est de tenir à jour ce blog…

Alors avant de vous raconter en détails ce qu’il s’est passé il y a un mois de ça, il faudrait sans doute commencer par un petit update de ma situation présente. Me voilà donc à Adelaide apres être passé par melbourne, Philipp Island et la great ocean road. Je suis arrivée ici mercredi dernier. Avec beacoup de souvenirs en tête de ce mois de vagabondage australien, mais bien moins de sous en poche. Il était donc plus que nécessaire de se mettre à la recherched’un boulot très rapidement. Jeudi et Vendredi j’ai donc parcouru la ville et déposé dans bars, restaurants et boutiques. Samedi après-midi j’avais un essais dans un café. Samedi soir j’avais un job, que j’ai commencé directement le lendemain.

Me voilà donc installée à Adelaide pour quelques mois.

Mais revenons à nos moutons. Hum hum… voyons voyons… que s’est-il passé début fevrier…

Je me souviens d’une après-midi passée dans le van à regarder l’orage sur la mer. D’un jogging sur une plage de 90 km de long avec le soleil couchant. Suivi d’une douche au robinet d’eau non potable froide d’une aire sauvage, par 15 degré dehors. De café et tartines à 8h sous le soleil, vue sur mer. De paysages de bush et de côte magnifiques traversés à bord du van. De kilomètres de forêt dévastés et encore fumant à cause d’un incendie. Des énormes camions à « cornes » nous dépassant à 110km/h sur les simulacres d’autoroutes australiennes. De français très sympas rencontrés à plusieurs endroits. Des nuits étouffantes puis des nuits à grelotter dans un van sans isolation ou aération . De passer la frontière du Victoria, mon 3eme état australien, sous la pluie. Des énormes pélicans surveillant tranquillement le port et d’une colonie de kangourous dans un parc avec une maman nettoyant le bébédans sa poche ventrale. Et de Wilson’s promontory…

Wilson’s promontory… à suivre.

vendredi 25 février 2011

Mes débuts en surf

Oulà, bientôt trois semaines de retard… mes souvenirs commencent à être flous ! Pour ma défense, les voyages en van ne sont pas très propices à l’écriture entre le manque de connexions internet et de prises de courant.

Néanmoins, je me rappelle très bien que le samedi 5 février 2011, j’ai pris ma première leçon de surf ! Nous étions à Wallaga lake, sur la côte sud du New South Wales. Un coin vraiment très joli. A 10h, mon prof (particulier) est arrivé avec une planche absolument immense, on enfile (avec une certaine difficulté) la combinaison intégrale. Ah ? il faut que je change de combi ? On recommence… A la fin de l’habillage, j’ai déjà l’impression d’avoir fait mon sport pour la journée. Seulement, je ne savais pas encore ce qui m’attendais.

Nous sommes donc au bord du wallaga lake, or au bord d’un lac, il est difficile de surfer… La première étape est donc de « ramer » (avec les bras, allonger sur sa planche) jusqu’à la sortie du lac, passer (toujours en ramant) les courants qui s’y engoufre forcément, contourner les rochers où les vagues se fracassent pour enfin arriver dans une crique isolée. Bon, ok les vagues ici sont sympas, mais mes épaules ne sont plus très en forme. Alors petit cours rapide sur la plage, le point principal : le take-off. On rame, on rame, on rame plus vite, on pose ses bras de chaque côté de sa poitrine, et hop impulsion, un pied devant, un pied derrière, ça y est, on surf. Ok, j’ai bien compris la théorie.

Et maintenant... on rame bien sûr pour rejoindre le point où il faut "catcher la vague". Arrivé à ce point on se repose, assis sur sa planche, et on attend. Une vague arrive, je me retourne laborieusement, je commence à ramer, mon prof me pousse... ça va vite, mais c'est stable, je pose un pied, puis l'autre, je me leve tout doucement... trop facile le surf! Mais... heu... où sont les freins? Parce que là, il y a des rochers en face qui avancent très vite... Plouf dans l'eau. Et après? On rame!

Au final, j'ai réussi 3 ou 4 take-off, dont un sans aide. Puis plus rien, j'étais morte au retour.

Bon pour les sceptiques, je dois avouer que j'avais un swell (planche en mousse) de 10 pieds (très grande) donc très stable, et que les vagues étaient toutes mignonnes, donc des conditions idéales pour débuter.

A refaire...

mercredi 16 février 2011

Life in the van & Canberra

La nuit fût un peu agitée. Dans un van, il fait chaud ! Et il n’y a pas de place ! Je me suis donc réveillée en panique, petite crise de claustrophobie, un peu d’eau, un peu d’air « frais », on se calme, on respire et on s’imagine dans un espace ouvert… Puis, après un petit dej entre wallabis et loriquets (les perruches multicolores – Merci juliette ;p), sous un temps superbe, face à une plage magnifique (ok ok j’arrête), nous avons repris la route.

Le plan d’origine était de dormir près de batemans bay afin de partir le lendemain pour Canberra. Seulement, le temps s’est dit qu’il nous avait un peu trop gâtées jusque là. Alors, sous la pluie dansle van… il n’y a pas grand-chose à faire. Nous avons donc décidé de nous enfoncer dès ce moment dans les terres en direction de la capitale. Il atout d’abord fallu traverser la barre montagneuse qui longe toute la côte est de l’australie, sous la pluie et le brouillard, sur une autoroute à deux voies, dans un van qui n’aime pas trop les côtes. Nous sommes donc arrivées dans l’arrière pays du New South Wales, des plaines, des champs, du bétails, des collines, des peupliers , un ciel entre soleil et orage, très beau.

Mais déjà la nuit tombe. Où allons nous dormir au milieu de ce désert humain ? Une aire d’autoroute ? Bon, et bien ça semble l’unique solution, hop on bifurque. Et là, nous arrivons dans un champ ombragé où une dizaine de vans et caravans on l’air déjà bien installés. Incroyable, que font-ils ici ? Installation, essai de notre camping gaz, super, ça marche ! En avant les noodles ! Alors que l’on regardait un film bien au chaud dans notre maison, l’orage éclate, whouaa… heu ce n’est pas très rassurant d’être aumilieu de nulle part, dans un van secoué par le vent, les éclairs déchirant le ciel et faisant trembler le sol tout autour de nous.

Le matin, pas de douche, pas de lavabo, pas de toilettes, on file vers la banlieue de Canberra pour utiliser les toilettes d’un macdonald, au moins, on peut se laver les dents… Puis visite, au programme : musées et promenades. Canberra, c’est… vide, grand. Voilà, c’est tout. C’est en fait une ville construite autour du parlement, un bâtiment immense, entouré d’un parc immense, surmonté d’une « antenne » tout aussi immense. Dans son prolongement exact, 1 km plus loin, on trouve l’ancien parlement, puisdans le prolongement de celui-ci, 5km plus loin (sans qu’il n’y ai rien entre les deux a part une avenue) on trouve le musée de la guerre.

Rotondes gigantesques, parcs démeusurés, lac immobile, rien ne bouge sous le soleil de plomb qui brille sur cette ville de fonctionnaires. On se rend à l’australian national musuem, tout neuf, très comptemporain, surplombant le lac. L’architecture du musée en elle-même vaut le coup d’œil. Le musée lui aussi est très bon, c’est la première activité culturelleque je consens à faire depuisque je suis ici et j’en suis vraiment contente. On apprendplein de chose sur l’histoire de l’australie, la faune, les aborigènes, la culture actuelle…

Puis, avec le van (impossible de sedéplacer à pied dans cette ville), nous rejoingnons le centre ville, espérant découvrir un endroit sympa pour déjeuner. Surprise, l’animation se concentre sur 3-4 rues qui se remplissent à midi. On trouve un petit café, enfin un peu de bruit et d’agitation, ça fait du bien ! Puis nous allons visiter le war memorial, tout aussi intéressant que lepremier et nous finissons par la visite du parlement. En face de celui-ci se trouve la « tente abo » : cabane en bois rudimentaire avec écrit « aboriginal parliament » (parlement aborigène). Le contraste entre cette cabane de bidonville et la masse du bâtiment du parlement est saisissant. Elle a été mise en place lors d’une manifestation, représentant le poids des voies aborigènes en Australie.

Enfin, nous rejoignons Zoé, que j’avais rencontré à Sydney, pour un dernier verre dansle « centre ». Et hop nous repartons vers notre aire d’autoroute. Pas de douche, pas de lavabo, pas de toilettes.

samedi 12 février 2011

On Melbourne's road... 1st day

Nous en étions donc à lundi 31 janvier où je retrouvais Marion pour un aller simple pour Melbourne. Quelques mots sur Marion : j’ai en fait posté une annonce sur Gumtree (ce site où l’on trouve tout) expliquant que je cherchais quelqu’un avec un van pour faire le voyage Sydney Melbourne en profitant de la côte. Marion, française, 25 ans, de bordeaux, m’a répondu. Echange de quelques e-mail, profil facebook, bon elle m’a l’air normale ;), c’est ok !

Me voilà donc dévalant Bondi road lundi soir, avec talons (ce qui prend le plus de place) et sac de 17kg sur le dos, en équilibre instable. Je rencontre Marion qui est tout de suite très sympa, me dit de faire comme chez moi dans son van, la kiravelle de son petit nom. La kiravelle est un van Nissan de 92, rideaux fleuris et colorés aux fenêtres, un matelas occupe la majeure partie de l’espace, une planche de surf empiète sur ce matelas, sous ce matelas un amoncellement de valises, chaises de camping et autre matériel, à l’arrière, le garde-manger (comprenant nutella ET beurre de cacahuète) et à l’avant : atlas, ipod, enceintes, vahiné se déhanchant avec les mouvements du véhicule, collier de fleurs et de coquillages.

Et c’est parti pour 10 jours de road trip !Première étape, sortir de Sydney, traverser le royal national park au coucher du soleil (=magnifique !) et se retrouver sur aire de repos en pleine nuit qui semble être au bord d’une falaise. Repas frugal : pain, thon, tomates, concombre (+ petit caramel d’isigny envoyé par mes petites sœurs chéries) et hop dodo à 10h. Lendemain matin, whouaa, la vue est magnifique, la falaise surplombe la côté et l’océan. On prend son petit déjeuner au soleil devant ce spectacle. Et en route again.

Nous nous dirigeons vers Jervis bay « magnifique bande littoral où se succèdent plages de sable blanc, bush et forêt » (dixit le lonelyplanet), et c’est vrai, c’est magnifique. On profite de l’après-midi ensoleillée pour se faire dorer au soleil… ou plutôt sous le parasol pour éviter de passer do dorées au grillées ! Derrière la plage, on se retrouve dans la forêt avec tables, barbecue, et sanitaires aménagés pour les backpackers. On attrape nos appareils photos pour immortaliser la centaine de perroquets multicolores se pressant autour de nous. Pas du tout farouches, ils viennent se poser sur toi pour une miette de pain. Alors qu’on s’extasie sur ces jolies bêtes, je lève la tête, et là, à 5m de nous, un wallabi nous regarde tranquillement. Et puis un autre, et puis un autre… L’appareil encore chaud, nous nous rendons sur une (autre) plage (paradisiaque) pour observer le coucher de soleil sur la mer, quelques pêcheurs locaux nous font la conversation, une raie d’un mètre d’envergure vient également nous dire bonjour. Retour au van, il fait faim, et il fait nuit. Oula, toutes seules, au milieu de la forêt et de ses bruits inconnus, nous ne sommes plus très fières lorsqu’il s’agit de se rendre avec notre lanterne jusqu’au barbecue pour se faire des noodles avec un œuf (quel festin ce soir !). Tout du moins, nous avons tenté de faire cuire tout ça, mais le barbecue n’en faisait qu’à sa tete, et au bout d’une demi-heure sur sa poele, nous nous sommes résolues à manger un œuf bien trop liquide.

Et voilà une première journée de passer, là c'est sûr, je suis en plein wild.

mardi 8 février 2011

Australia Day

Avant de passer au road trip, une petite régression vers le 26 janvier : Australia Day !

La fête nationale devient de plus en plus populaire en Australie, surtout chez les jeunes qui y voient une bonne raison supplémentaires de faire la fête. Pour moi, il fut tout à fait… insolite.

La journée s’annonçait extrêmement chaude avec 41° à l’ombre. Nicky et moi sommes donc parties tôt pour changer les vaches de champs.Le premier troupeau, très conciliant, passe sans problème de l’autre côté de la clôture, il est 8h du matin, il fait déjà chaud mais le travail s’annonce rapide. Contentes de nous, nous nous dirigeons donc à bord de la vielle Sue vers le deuxième troupeau, quand les chiens se mettent à aboyer derrière nous. Au pied d’un arbre, une forme noire. Un veau est à l’agonie, il a du manquer la précédente migration et n’a pas eu a boire et à manger durant plusieurs jours. On rentre rapidement chercher vitamines et peniciline, on lui porte del’eau,mais il n’a plus la force de lutter et se laisse mourir. Il n’y a plus rien à faire. On continue notre travail. Les vaches bougent lentement. On fait le tour des champs voisins pour vérifier que tous le monde est passé. Je meure déjà de soif.Evidement une dizaine d’ado insolente ont préféré faire le mur et se cachent dansla crique. C’est reparti pour une marche de 30min sous la fournaise. Sur le chemin du retour, nous trouvons une cloture cassée, il est 10h30, j’ai l’impression de me déssecher. Une cloture cassée signifie des vaches qui peuvent s’échapper et donc des veau sans nourriture, impossible donc de laisser passer cela. Chacunes avec nos paires de pinces, puisque la cloture est electrifiée, nous tentons tant bien que mal à rassembler les deux bouts et faire un semblant de nœud. Enfin fini ! Nous passons la rivière en vue de la maison quand Nicky a un doute. Cinquante mètres plus loin, dans loin, un veau est à la dérive, mort évidement. Il était aveugle et a du tombé dans la crique. Nous voilà donc obligées de trainer ce veau déjà en décomposition sur la rive pour éviter la pollution du cours d’eau. 11h30, enfin, je bois !

La première partie de la journée fut donc plutôt éprouvante. Mais, pas le temps de ruminer, une douche, une tenue correcte (quel bonheur d’enfiler une petite robe et mes sandalettes !) et en route pour les festivités d’australia day à warrah creek (Warrah creek, maximum 300hab dispersés dans les collines). A 13h, rien ne bouge, tout le monde est assis sous une tente à essayer de capter la moindre petite brise et économiser ses mouvements. On décide d’aller déjeuner dans une ville des environs Merrimbula (ou un truc de ce genre la…). Pub climatisé, enfin on respire. Un petit tour au charché d’à côté et on retourne à Warrah Creek.

15h, ah, toutle monde commence à s’activer. On prépare à manger, à boire, on attend l’arriver de « l’ambassadeur » pour son speech. Nicky discute avec une organisatrice, me présente, et me voilà faisant partie du programme de la journée : je dois moi aussi faire un speech devant tout le village… Heu… ok… « Bonjour everyone », réponse de toute l’assistance en cœur « Bonjour ! » 60 secondes de blabla, et hop j’ai tout le monde dans la poche (C’est Nicky qui le dit !) ;p . Et voilà, c’est parti pour les festivités : tir de ballon de rugby, lancer de bottes en caoutchoux, tir à la corde, autres jeux de ballons, le tout arrosé de bière, de « champagne » et de toasts à la betterave (si si c’est pas mauvais). Tout le monde se prete aux jeux avec bonne humeur. Bien sûr, Je suis la frenchie à qui tout le monde veut faire la bise. Je copine avec les femmes les plus jeunes, et un petit australien d’une vingtaine d’année à l’air de me trouver à son gout. Bon, désolée de vous dire ça, mais les australiens de Warrah creek considèrent maintenant les français comme de très mauvais lanceurs de bottes en caoutchoux, en dépit de ça, j’ai passé une après-midi excellente !

Finito, voilà un exemple de journée bien remplie dans la campagne du New South Wales.

samedi 5 février 2011

2ème semaine de wwoofing dans le NSW

Et oui, finalement j’ai décidé de rester une deuxième semaine chez Craig et Nicky. Craig part à Sydney juq’au vendredi et Nicky aurait bien besoin d’aide. De toute façon, je me sens très bien dans cet endroit. Le lieux est joli, je fais des choses totallement inhabituelles et les hôtes sont gentils, cultivés et adorent la France.

(Là je vous avoue que j’écris cet article avec une semaine de retard, je ne me souviens donc pas exactement de tout, mais je qu’entre autre il a y eu : )

- Quelques bières partagées avec Nicky sous la véranda à regarder l’oragesur les plaines
- Quelques séances de jardinage supplémentaires où j’ai sué sang et eaux
- Un soufflé au fromage (made by Laura) très réussi
- Des vaches qui n’en faisaient qu’à leur tête
- Plein de kangourous sauvages
- Une frayeur en 4*4 au bord d’un ravin
- Une thèse enfin finie
- Quelques courses poursuites après des moutons ou un veau fuyards
- …sans doute plein d’autres choses que j’oublie de préciser mais qui ont fait que j’ai adoré cette expérience.

Je me souviens tout de même parfaitement du dernier week-end. Zoé, la fille de Nicky est arrivée de Sydney. Pour fêter cela, nous avons fait une pavlova, dessert australien que je qualifierais de parfaitement honteux : une base moitié meringue au chocolat – moitié fondant au chocolat, recouverte de crème fouettée, recouvertes de fraises… Accompagnée d’une coupe de champagne (australien aussi pour le coup) cela va sans dire.

Le lendemain, séance d’équitation. Cela faisait approximativement 15 ans que je n’avais pas remis mes fesses sur une selle. Quelques osuvenirs reviennent : les talons vers le sol, assis-debout, dos droit… C’est assez drôle… Jusqu'à ce que je me souvienne d’autre chose… La douleur ! Au bout d’une heure au pas dans les champs, à serrer les cuisses dans les escarpements, la totalité de mes jambes crie à l’agonie. C’est alors que Craig m’annonce « bon, ca fait 1,maintenant on va rassembler les vaches de ce champs là, puis celui-la… » heu… comment dire… j’adore le cheval hein, qu’on ne se méprenne pas… mais là STOP ! Le reste du weekend fut comme à l’image de ces 2 semaines, marche dans les champs, bon repas et bonne humeur. Les au revoirs étaient assez émouvants.

J’ai donc fait Willow Tree –Sydney dans la voiture de Zoé. En passant par des coins magnifiques tel quela hunter valley. Et Zoé m’a preté son apart pour la nuit et le lendemain, juste le temps pour moi de me reposer, régler quelque détails avec les Irvins, acheter un nouvel appareil photo (oui le mien est définitivement out, mais le nouveau est ultratop… enfin je crois), et hop en route pour Melbourne à bord du van de Marion… Mais ça, ce sera le sujet d’un autre post !

Beers at the lake

Premièrement je voulais ajouter une information capitale que j’ai oublié de citer dans le post précédent : J’ai vu mes premiers kangourous ! Trop mignons, on conduisaient dans les champs à la recherche de vaches égarées quand deux petits kangourous ont sautés de derrière un arbre, sont passés à 10m de nous et se sont enfuis en bondissant.

Donc, reprenons à vendredi soir. Après une douche, vraiment nécessaire,Jeremy, le fils des « voisins » est venu me chercher.Direction Quirindi chez deux amis à lui Sam et Sally. Quelques bières sur la terrasse puis direction le pub de la « ville ». Quelques bières supplémentaires. Là il est temps que je vous parle de l’accent du bush. Je n’ai aucun mal à comprendre Nicky qui a grandi a Sydney, pour Craig j’ai eu quelques problème au début, mais il fait attention à ne pas me parler trop vite. Mais alors, essayez donc de comprendre une bande de jeunes, employant un vocabulaire que je ne connais pas, utilisant des expressions très australiennes, avec un accent trainant, qui n’articulent pas… Et je vous assure que les choses se compliquent d’autant plus que leur taux d’alcoolémie grimpe. Enfin, si vous diminuez de quelques bières ma propre capacité de concentration, vous aurez une idée de mon niveau de compréhension de cette soirée. J’ai été impressionnéepar la quantité d’alcool qu’ils ont ingéré dans la soirée, et pourtant, j’ai connu certains phénomènes… Environ 20 à 30 verres, soit à 5$ le verre, 150$ la soirée.

Heureusement,le lendemain, une journée plus saine « sport, sun & water » s’annonçait. Nous sommes partis avec le bateau accroché au « ut » pour le lake du coin. Installation grand luxe avec tente par-soleil, chaises longues et porte-gobelet… de bière… arghh, non sur ce coup là, la frenchie ne suit pas, désolée. Par contre quand il s’agit de sortir le bateau pour essayer le knee-boarding, oui, je suis la première à enfiler le gilet de sauvetage. Et bien, contre toutes attentes, je ne me débrouille pas trop mal. On démarre allongée, le bateau démarre, on serre les coudes, on pousse dessus en serrant les abdos et on fait glisser ses genoux sur la planche, c’est parti !

Encore une petite soirée,plus tranquille cette fois, au pub du coin et retour chez Sam et Sally pour regarder : inbetweeners, série anglaise assez désopilante.
Dimanche midi, il est temps d’aller retrouver les vaches.

lundi 24 janvier 2011

Bushgirl

Tellement de choses à raconter depuis lundi soir... A vrai dire, tout est assez nouveau pour moi qui suis plus habituée aux rues pavées de Lille ou au sable de la côte normande qu'aux herbes folles du bush.

Mardi matin la journée a commencé un peu comme une journée à Sydney. A peine réveillée,à 7h, il est l'heure du biberon pour le bébé, excepté que ce biberon là fait 2L. Le bébé en question pense que je suis sa maman, alors quand la bouteille est finie il tourne autour de moi en me donnant des coup de tete pour chercher le lait. J'adore ce moment de la journée où il fait encore bon (je n'ai pas dit frais!), tous les oiseaux multicolores sont de sortie, le soleil est encore pâle, on se sent tellement calme.
Puis ce sera journée jardinage. Le matin fut plutôt éprouvant à passer le rateau dans l'immense jardin, rammasser herbe et paille, porter la brouette jusqu'au composteur,et ainsi de suite pendant 3h sous un soleil de plus en plus étouffant. Bien sûr, j'ai la tenue de rigueur: chapeau de paille informe, sabot en caoutchoux, gants, jeans troué et vieux tee-shirt.
Mais j'ai eu la récompense l'après-midi! J'ai eu la garde de la moto-tondeuse. Bon, ça se confirme,je ne suis pas la meilleure conductrice du monde et les petits arbustes de Nicky ont bien vécu quelques "near-death experiences". Rassurez-vous, au final, chacun s'en sorti vivant, la tondeuse y compris.

Enfin, il est temps de faire bouger les troupeaux. Descendre du 4*4, ouvrir la barrière, faire avancer la voiture, refermer la barrière, et ce tous les 50m, j'ai l'impression de jouer dans "les oiseaux se cachent aussi pour mourir au 21ème siècle". Puis c'est reparti pour une marche dans le bush. Je vous avoue que ce n'est pas très rassurant quand on sait que l'Australie accueille les espèces de serpent les plus dangereuses et qu'il est assez courant de voir voir des serpents par ici. Enfin on trouve le troupeau, la encore je ne joue pas les fier à bras quand une centaine de bêtes me regarde d'un air agacé d'être dérangées. Après avoir étudié la mécanique des fluides, je suis donc passée à l'étude de la dynamique des troupeaux de boeufs, qui n'est pas moins complexe! Ne pas les regarder droit dans les yeux, faire des aller-retour en biais, les encourager au bon moment, repérer le leader, diriger les chiens... Le tout parmi des nuées de mouches dont le bruit commence à me rendre folle!

(Non, vraiment, je vous assure que malgré tout ça, c'est plutot marrant!)

Mercredi, biberon pour le veau, ouvrir aux poules, nourrir le chat, rituel du matin. Un troupeau de 45 vaches est arrivé dans la nuit, commence alors l'opération délicate du tagguage. Laborieusement il faut réussir a faire entrer les vaches une à une dans un corridor au bout duquel elles se retrouveront la tête violemment coincée entre 2 portes afin que Craig compte leur dents (plus elles en ont, plus elles sont vieilles, moins les dents sont de bonne qualité, moins elles mangeront, moins elles prendront de poids - et donc de valeur) et leur perce les oreilles. Mon job dans tout ça, préparer les boucles d'oreilles, checker les numéros de traçage, ne pas les effrayer.
Et bien sûr l'après-midi, rebelote les filles, il faut bouger!

Jeudi, pas de boulot! Direction Tamworth avec Nicky où se déroule le plus gros festival de musique country du pays. Figurez-vous la fête de la musique en France, ajoutez une bonne dose de chapeaux de cow-boy, une quinzaine de degrés, des stands de hamburgers et vous aurez une petite idée de l'ambiance. Quelques chanteuses ne se débrouillaient vraiment pas mal et j'ai passé une journée très sympa.

Vendredi j'ai fait connaissance avec l'autre modèle de tondeuse de la maison, celle de 1940. Je ne sentais plus mes mains avec les vibrations. Direction le potager... heu... là où l'herbe atteint les 80cm? c'est possible de passer une tondeuse là-dessus? Oui, c'est possible.

Petite parenthèses sur les petites bébêtes australiennes: jusqu'ici j'ai rencontré une tarentule énorme et velue, des araignées multicolores dans mes cheveux, des moustiques s'acharnant sur mon pied droit, une grenouille au milieu de la nuit dans ma chambre, une sauterelle d'environ 6cm sur ma jambe.

A venir dans le prochain post... Nicky et Craig ont pris soin d'organiser ma vie sociale en proposant au fils des voisins de m'embarquer dans un petit week-end très "jeunesse australienne" (bières et ski nautique à l'horizon).

PS: mon appareil photo ne veut plus fonctionner sniff il s'allume et me dit "erreur system (zoom)"... Quelqu'un a une solution?

mercredi 19 janvier 2011

Old Macdonald had a farm E-A-E-A-O...

... and on his farm he has 300 cows E-A-E-A-O...

Je suis bien loin des cafés branchés et des boutiques fashion de Sydney. Ici, je regarde autour de moi et je vois... collines, des arbres, des vaches et c'est tout! Non, meme pas une cabane au loin.

J'ai donc pris le train samedi matin au départ de Sydney après avoir dit au revoir à toute la famille, de toute façon, on se revoit en juillet à l'aéroport ;p
5h de train à côté d'un autrichien/ingénieurcaméra-sonàNewYork/parapentistedans touslescoinsdelaplanete plus tard, je suis arrivée à Willow tree. Pendant le voyage, un controleur m'a demande si j'etais bien la (seule) personne qui descendais a willow tree "heu? oui monsieur" lui:"parce qu'il faudra descendre par cette porte seulement, le quai est tres petit... (puis d'un air circonspect) mais qu'est-ce que vous allez faire a willow tree????"

Craig m'attendait. 30min de voiture au milieu de la campagne (déserte) plus tard nous voilà arrivés dans sa ferme. 300 vaches, une dizaine de moutons, 2 alpagas, une dizaines de poules,5 chevaux, 3 chiens, 1 chat, Craig et Nicky peuplent ces 450 hectares.

Bon on ne chôme pas, il faut déplacer une partie du troupeau. C'est parti pour un tour de 4*4 (le genre qui a bien vécu) dans les chardons herbes seches plus hautes que moi. Bon 90 bêtes ca devrait se repérer facilement... Heu bah non, il faut repérer le bout de corne qui dépassent. une fois localiser, on marche: il faut les ressembler, les faire bouger. Alors pendant que Craig s'occupe de cela, je m'occupe de conduire le 4*4 derrière eux.

De retour à la ferme, je rencontre Nicky et les autres animaux. Vous saviez que les alpagas sont capables de garder des moutons et de tuer des renards en se jetant dessus? Il est l'heure du biberon de terpentine, un petit veau d'une semaine sans maman qui est mon protégé cette semaine. Un petit détour par le verger et le potager pour déguster quelques figues et rapporter citron, basilic, roquette et tomates. Enfin, le soleil se couche et les aras multicolores profitent de la fraicheur pour se dégourdir les ailes.

Nicky et Craig sont adorables.
Bien sûr au diner, on aura du boeuf!


PS: pas de réception téléphonique ici, mais internet dispo en permanence. J'ai installé skype: laura_andre (celle de colleville montgomery)

dimanche 16 janvier 2011

Oups... long time no see!

Bon je sais je sais, je me laisse un peu aller là... Pour ma défense, il ne se passe pas non plus énormément de choses par ici. Quelques anecdotes avec les enfants, quelques sorties en ville, rédaction de ma thèse pour l'école et surtout recherche de ce je fais à partir de demain!

Commençons donc par le commencement.
Depuis 2 semaines je fais beaucoup d'heures, également le weekend, ce qui ne me permet pas beaucoup de profiter de Sydney. D'autant plus que mon temps libre est (parfois) consacré à l'écriture d'un dossier d'une quinzaine de pages sur "le leadership et la culture d'entreprise". A rendre dans 15 jours... Glurps

A part cela, le week-end dernier commençait le festival de Sydney qui comprend des concerts, des expositions, des spectacles... Pour le jour de l'ouverture, on pouvait trouver dans la City plein de concerts gratuits. J'y suis donc aller avec Laure, la cousine de Delphine de passage en Australie, et une amie à elle, Zoé. On s'est arrêté pour déguster un hot dog accompagné d'une bière dans un parc accueillant un concert de country (hé oui, on est bien en Australie...). Puis direction le bar 3 wise monkeys pour un concert de rock live.

Ce week-end j'ai également était prendre un verre avec Vicky dans le quartier, assez branché de The Rocks avant de se rendre au non moins célèbre Ivy club. L'Ivy est LA boite du moment à Sydney. Immense, des fontaines, des bassins, une piscinepleine de "beautiful people", des coins lounge classes, un monde incroyable... Je n'ai pas aimé. Trop de monde, on fait la queue pour rentrer, pour payer, pour monter à l'étage, pour prendre un verre, pour aller aux toilettes. Et puis c'est tellement immense qu'on s'y sent un peu perdue au milieu d'une marée humaine.

A part cela, dans la famille.
Un matin Mia me dit: "Laura, laura, on va à Hawai pour les vacances!", Moi (sincèrement ravie pour elle:"Whoua, c'est super pour vous!", Sally (très naturellement): "Oui, on y va 10 jours en juillet, ça te dit de venir?"... Moi (interloquée/ravie pour moi cette fois-ci): "heu oui bien sur!"
Donc voilà, je vais peut-etre avoir une petite visite d'hawai tout frais payée. Rien de sûr encore bien évidement. Ils peuvent très bien changer d'avis... (Non, Non,svp, faites qu'ils ne changent pas d'avis!!!!!)
Autre surprise: Un jour Sally rentre avec une nouvelle robe pour Mia, tellement jolie que je lui dis que j'aimerais avoir la même, 2 jours après, j'avais un cadeau.
Autant dire que l'on se quitte plutôt en bons termes! ;)

Justement, on se quitte, ce qui signifie que je dois aller ailleurs. Je veux absolument quitter Sydney, 2 mois, ça suffit, je veux voir autre chose que cette métropole. Aux dernières nouvelles que je vous ai donné, je comptais donc me diriger vers Brisbane... Aux dernières nouvelles données par le journal, il semblerait que ce soit une très mauvaise idée en ce moment. Depuis 2 semaines des inondations comme ils n'en avaient plus vue depuis 30 ont investit le queensland et le nord du New South Wales. On compte des dizaines de mort, des milliards de dollards de dégat, et d'énormes difficultés d'approvisionnement.
Je me suis donc dit, tant pis, je n'irai qu'a Byron Bay. Pas de chance mercredi dernier, les inondations ont atteint Grafton, juste en-dessous de Byron Bay, ce qui perturbe tous les transports. Finalement, je me décide donc à rejoindre Melbourne en road trip. Je trouve une voiture de 6 personnes. Je rencontre un allemand, bon contact, je me dis ok. Malheureusement,tout le monde veut partir vers le sud, les propriétaires de la voiture recherchent en tout 2 personnes, et trouvele lendemain (aujourd'hui) 2 copines. Plus pratique pour eux de les prendre elles que moi. De plus, breaking news du jour: le quart du Victoria (région de Melbourne) est inondé.

Bon... Je pars donc une semaine en wwoofing au fin fond du new south wales pour conduire un troupeau de boeufs. Demain 5h de train. Normalement, il y aura internet. Les hôtes ont l'air gentil. Evidement, ca ne sera pas la fete tous les jours mais j'ai besoin de finir cette thèse,et je suis sure que ca va etre une experience marrante ou je pourrais decouvrir la vie dans le bush australien.

Après? Après, je ne sais pas, apparemment il est difficile de faire des plans par ici!

mercredi 5 janvier 2011

Photos photos photos!

Enfin des photos venant illustrer tous ces petits recits:
http://www.flickr.com/photos/57840403@N06/

Les albums arriveront au fur et a mesure des connexions auxquelles jaurais acces...

Enjoy!

1 mois de Au pair

Cela fait donc 1 mois que je travaille. 2 weekend de suite que je reste à Sydney pour faire quelques heures sup. Par moment, je commence à en avoir vraiment marre. Non Tommy pas la tartine de vegemite sur le canapé, Mia s’il te plait rend le biberon à ton frère, Lucy je t’en supplie endors toi que je puisse aller arrêter le carnage des deux autres, hey tout lemonde on arrête d’essuyer ses mains pleines de ketchup et de brocolis sur moi ! Et puis les barbies, ras le bol. Surtout que l’histoire favorite de Mia, c’est quand les barbies se disputent et font chacune leur vie de leur côté, je suis donc obligée de jouer aux barbies toute seule (elle me surveile : « Play with your Barbies Laura »),et en plus quand les histoires que j’invente lui plaisent, elle m’interdit de les jouer pour se les approprier. Grrr, c’est pô drôle… On joue aussi à la princesse, évidement moi je suis « the evil witch » (= la sorcière maléfique).

Heureusement, il y a quelques bons côtés : tartines de sirop d’erable et myrtilles fraîches tous les matins, barbecue ou poulet rôti le soir, machine à laver à dispostion, le centennial park à 2 pas pour aller courrir, ce matin sally qui me rapporte un café et un pain au chocolat (j’avais l’impression deme retrouver l’été dernier à Paris, sur le parvis de la Défense). Enfin,je dois avouer que je m’amuse aussi avec les enfants, être dans le jardin avec lucy à l’ombre des palmiers, danser sur les hits de MTV avec Tommy riant aux éclat dans mes bras et faire des saltos sur le trampoline avec Mia… Ils peuvent être vraiment mignons, l’inconvénient c’est qu’ils ne connaissent pas le mot non. Et si j’interdis quelque chose, ils vont voir leur mère qui obtempère… Et ils sont habitués à avoir quelqu’un en permanence à côté d’eux pour répondre sur le champ à leur moindre désir.

Enfin, plus que 2 semaines, et bye bye la compagnie. Je dois donc prévoir la suite de ce voyage. En gros l’idée du moment serait de passer 3-4 semaines sur la gold coast et sunshine coast au Nord de Sydney : Port macquarie, Byron Bay, Brisbane, peut-être juqu’à Frazer Island. J’attend des news de Romain et Maud pour savoir si l’on fait un bout de chemin ensemble. Je passerais peut-être une semaine en woofing sur la route histoire de ne pas dépenser toutes mes économies en nuits d’hôtel. Puis je prendrais l’avion pour rejoindre Melbourne autour du 10 février. Que des choses excitantes au programme donc ! Enfin…excepté cette fichue thèse professionnelle à faire pour le master et à rendre fin janvier… ca va être très très dur de s’y remettre ! Allez c’est décidé, ce soir j’attaque…