vendredi 22 juillet 2011

Interlude

J’interromps mon récit pour faire un petit update de la situation actuelle (c’est –à-dire 3 semaines plus tard).

Nous atteidrons Darwin dans les 2 ou 3 prochains jours.

J’ai réservé un vol pour Bali le 31 juillet.

Je vis donc mes derniers jours en Australie.

J’ai réservé un vol pour la Thailande le 20 aôut.

J’espere pouvoir réservé un vol pour l’Inde en septembre (suivant mon budget).

Je rentre en France en octobre (probablement).

Nous avons fêté hier soir notre 10 000ième kilomètre de road trip dans le Western Australia.

Je me demande si mes pieds redeviendront propres un jour…

Sur la route de Perth

Cette région entre kalgoorlie et perth s’appelle la wheatbell (ceinture de céréales). Et à part des champs, il n’y rien. (Je parle du « rien » australien, qui signifie litérallement aucun élément humain sur des centaines de kilomètre, à part cette route droite).

Heureusement, une formation rocheuse particulière : Wave rock, nous donne un prétexte pour faire une halte dans ce voyage. « Wave rock » est une gorge, creusée par un ancien océan, en forme de vague. La photo en position de surfeur est trop tentane. Puis petit footing au milieu des marais, le soleil se couche, un kangourous nous dépasse.

Nous reprenons la route alors qu’il fait encore noir, nous voulons arrivé tot à Perth. Le petit dej est pris devant le lever de soleil sur la campagne.

Perth… Arghh… la ville, j’étouffe ! On s’habitue vite à être la seule voiture sur la route. Nous nous arrêtons simplement pour régler quelques détails : check up à ml’agence de location, internet, info sur la déclaration de taxes, et … achat d’une paire de tennispour moi. Sniff, nous stockons les chaussures sur le marche-pied à l’entrée du van, et une de mes super chaussures pour courrir est tombée quelque part, peut-etre au petit-dej… Grrr ca vaut cher ces bestioles la !

Goldfields (part 2)

(On en était donc au chercheur d’or nous montrant son matériel). Il nous a fait essayer son détecteur de métaux, montrer ses pépites d’or, et autres trésors que l’on trouve lorsqu’on fouille le sol (douilles, couteaux suisses… tous datant du début du 20ème siècle). Ok, s’il y a tant d’or que ca dans le coin, nous aussi on veux en trouver maintenant !

De retour au camp, Ray nous emmène descendre dans la mine. Equipement de rigueur : casque et lampe frontale, batterie au lithium en ceinture (plus adaptée à un homme de 90 kilo). Puis nous prenons « l’ascenseur »… ou plutôt un bac en ferraille où 4 personnes s’entassent tant bien que mal. « Gardez les bras à l’intérieur, ça va secouer ! » On descend, on prend de grandes respirations,on évite de penser à toute cette roche au-dessus de nous, et quelques 200m sous terre plus tard, nous sommes arrivés au premier niveau de la mine. Découvrir ce monde sous-terrain avec quelqu’un qui y a vraiment travaillé, c’est génial. Et quand on parle des risques d’accidents (très TRES élevés), il nous répond qu’il a été conducteur de tracteur un temps, et qu’il s’ennuyait. Rien ne vaut le frisson de la découverte d’un fillon brillant sous les rayons de la lampe frontale apparement.

Finalement, il est trop tard pour reprendre la route. Ils nous proposent donc de choisir chacun une chambre avec – quel luxe- salle de bain personnel, et – comble du luxe – chauffage. Ici, il fait chaud le jour, et très froid la nuit, même à 4 dans un van, nos petits duvets ne sont pas suffisants. Alors que nous proposons de leur cuisiner un repas (des pâtes) pour les remercier, ils refusent : ce sera barbecue ! Soirée bière, saucisses et feu de camp donc, à l’australienne.
Le lendemain matin, je me dirige vers la cuisine, où règne déjà une certaine agitation. Ray nous a preparé le petit déjeuner : toast, œuf, tomates grillées, saucisses, beurre, confiture (et vegemite…). Nous n’en revenons pas ! Mais ce n’est pas fini, nous embarquons une dernière fois dans le 4*4 de John, il veut nous expliquer comment les compagnies fouillent le sol à la recherche d’un fillon à exploiter. Après quelques minutes dans le bush, nous découvrons les « lignes » quadrillant le sol, des essais à la foreuse tout les 10m, chaque once de terrain est scanné.

Enfin, il est temps pour nous de reprendre la route. Effusions de remerciements de notre part qui sommes abassourdis devant leur gentillesse. Et pourtant, pudiquement, Ray nous remercient d’être passé les voir et d’être restés, alors que John nous demande de rester 1 jour de plus. Malheureusement, ce n’est pas possible, c’est un van de location, et notretemps est compté. Maintenant direction les Ghost towns (villes fantômes).

Au fur et à mesure que des fillons ont été trouvés, des mines exploités, des villes se sont construites et démantelées partout dans l’outback. Ainsi, si l’on y regarde bien, on trouve les ruines de cheminees,et autres construction en pierre dispersées ça et là. Gwalia était une petite ville des année 1940, bien conservée, les habitants des villes alentours l’on remise en état en ajoutant des objets de l’époque. C’est vraiment très drôle de ce promener dans ce village d’une autre époque.

Il se dégage de ces endroit, villes abandonnées comme récentes, une atmosphère étrange, comme en suspens, pas vraiment saine. Je suis contente de retrouver l’animation de Kalgoorlie.

mardi 12 juillet 2011

Les Goldfields (part 1)

Pour y arriver, nous traversons 400km de ligne droite, relativement plate. La route se déroule ainsi devant nos yeux aussi loin que l’horizon le permet. Dans l’excitation de ce début de voyage, nous nous battons pour conduire, ce qui fait rire une australienne assez âgée en camping car « Doucement les jeunes, des routes comme celles-là, il y en a un tas ! ». Ok, cette fois-ci sur la route, nous comprenons une chose : nous avons besoin d’enceintes pour égayer ces heures de conduite d’un peu de musique.

Kalgoorlie est la ville principale de la région. Terre rouge, poussière, des bâtiments aux allures de western, des pubs avec des serveuses à moitié habillées… Mais néanmoins, une atmosphère sympathique. Nous dormons à côté d’un lac dans ce désert rouge. Le lendemain, une chose est devenue indispensable pour nous tous : faire une machine, ou je vais devoir commencer à porter mes chaussettes à l’envers. En van, avec 4 personnes, les choses les plus simples de la vie quotidienne deviennent toute une organisation.

Après une matinée logistique, nous allons visiter le « Superpit », la plus grande mine d’or à ciel ouvert au monde. Incroyable, des engins énormes valant 10 millions de dollars chacun slaloment pour descendre au fond de ce gigantesque puit rocailleux. Puis nous allons visiter un « musée » dédié aux exploitation minière de la région oeuvrant depuis la fin du 19eme siecle. Le musée contient une reconstituation d’un village minier, une ancienne mine, un atelier de coupellation de l’or. Nous avons ainsi assister à la fonte d’un lingo d’or. Avez-vous déjà tenu entre vos mains 700 000 dollars d’or pur ? C’est lourd… et très tentant. Nous commencons à ressentir l’excitation des chercheurs d’or. Puis nous descendons dans la mine acoompagnés d’un guide nous en expliquant le fonctionnement : comment les ouvriers cachez l’or dans le seau servant de toilettes, que leur espérance de vie ne dépassait pas 25 ans, que ces piliers en bois semblant retenir les parois servent en fait d’avertisseur, si l’un tombe ou craque… et bien vous êtes dans le pétrain…

Nous décidons ensuite de nous aventurer un peu plus au nord en direction des villes fantômes et autres mines encore en fonctionnement.

Après une autre nuit dans une ville, Menzies, ne comptant pas plus de 20 habitants, nous prenons la route du lake ballard, où en artiste à installer une œuvre intitulée « Inside Australia ». nous arrivons au lever du soleil devons un immense lac, à moitié desséché, le sel blanc alentour contraste avec le rouge du sol. Et, éparpillé sur cette étendue, quelques silhouettes… Ce sont en fait des statues de fer, les ombres scannées des habitants de Menzies, que cet artiste à poser ici.
Nous continuons ensuite sur la golden quest trail, une route non pavée, et peut-être un peu trop endommagée pour notre petit van de location. Nous arrivons devant ce qui semble être une mine desacfectée, pourtant tous les équipements semblent être présents et en bon état. Une visite ? Alors que je sort du van pour aller inspecter les environs, un 4*4 sort de la mine. Je me renseigne : la mine est toujours fonctionnelle, seulement la compagnie l’exploitant n’a pas d’argent pour le moment et emploie donc simplement 2 personnes pour l’entretenir. Ces personnes sont John et Ray. John nous propose de nous faire visiter la mine (du moins les équipements en surface). Puis nous propose de rester l’après-midi pour y descendre… heu… ce n’est pas risqué ? Non ? Bon alors ok !

Avant cela, nous l’accompagnons au camp de base, tout confort, équipé pour 60 personnes, mais inhabité pour le moment. John nous invite à manger, puis nous propose de rencontrer un chercheurs d’or. Après une trentaine de minute à scruter le bush, il trouve la caravan de son ami qui armé de son détecteur de métal, s’apprête à passer plusieurs heures à scanner le sol.

(A suivre)

Albany - Esperance

Encore une fois je prend du retard et encore une fois je vais avoir du mal à me rappeler ce qui s’est passé…

Ce jour là nous devions retrouver Kerstin, la quatrième personne, allemande, à Albany en milieu d’apres-midi. Nous avons donc décidé de passer le temps en allant visiter une ferme d’alpagas. Surprise, il y a aussi des koalas, que nous pouvons caresser. Et des kangourous, que nous pouvons nourrir, et un dromadaire, et un buffle… Et un bébé kangourou, auquel nous donnons le biberon. Nous visitons ensuite les différents vignobles sur notre route… heureusement, je ne conduis pas ce jour là.

Rencontre de Kerstin à Albany, le groupe est au complet. Nous reprenons la route pour nous arrêter sur une plage (assez paradisiaque), où nous faisons un petit jogging devant le coucher du soleil.

Le lendemain, une « longue » route nous attend (comparativement à ce que nous connaissions, 7000 km plus tard, ma vision de « longue route » à quelque peu changée). Il nous faut néanmoins parcourir 400km de « rien ». Personne sur la route. Visite d’Esperance, une ville sympathique qui vit lentement. Mais la nuit arrive déjà et nous devons trouver un endroit pour dormir. Nous nous faisons surprendre par le noir au milieu d’un parc naturel, on passe de 100km/h à 40km/h. Pourquoi ? les kangourous bien sûr ! Quand le premier sort du bush pour sauter juste devant nos roues, on est soudainement plus prudents. Un dizaine de kangourous plus tard, nous arrivons sur une aire de repos, avec , « oh merveille », des douches ! (et presque tièdes qui plus est)

Et oui je retrouve les habitudes de la vie en van : une douche, froide le plus souvent, tous les 2 jours, le stress de trouver un endroit pour la nuit (sans risquer une amende très onéreuse), utilisation de l’eau à bon escient, les toilettes sèches (ou dans le bush)… A mon avis, quand on en arrive à se laver dans les toilettes d’un fast-food - et que l’on est content de trouver de l’eau courante et un peu d’intimité - on mérite vraiment le nom de backpackers.

Le lendemain nous parcourons la great ocean drive. Malheureusement le soleil n’est pas au rendez-vous, ce qui gâche un peu ce qui devrait être « la plus belle plage d’Australie ». Nous reprenons donc la route. Cette fois-ci, nous nous dirigeons plein nord, vers les Goldfields de l’outback ( = terrains d’extraction d’or au milieu du désert).

dimanche 10 juillet 2011

On the road again

Voilà 5 jours que nous sommes sur la route et 1600km se sont déjà écoulés, pourtant nous n’avons pas encore entamés le chemin vers Darwin, tout au nord de l’Australie. Pour ces premiers jours nous avons décidé d’explorer le sud-ouest de Perth à Ablany, Esperance, en revenant part Kalgoorlie.

Lundi matin, Michaela, allemande, Francis, canadien et moi nous sommes retrouvés dans le hall de l’auberge avec nos 3 tonnes 5 de bagages. Après avoir attendu quelques heures un taxi-van – planche de surf oblige – nous arrivons enfin à l’agence de location. Papiers signés, maintenant, la question comment faire tenir tout ce que nous avons accumulé dans 3 tiroirs et 2 placards ? Réponse : on vide complètement nos valises et on fait deux tas : ce qui vraiment très très indispensable (comme ma nouvelle robe pas pratique mais trop jolie) et le reste que l’on stocke dans une valise en dure ficelée dans le fond du van.

Et en route. Direction : Margaret river. Oui, je connais déjà bien mais pas les deux autres et puis après tout, qu’est-ce qu’un détour de 200km en Australie ? Nous arrivons donc à la nuit tombante, il nous faut rapidement trouver un endroit pour dormir (les kangourous rodent). Premier camping, fermé, 50km plus loin, nous trouvons enfin un terrain gratuit (et je retrouve sans joie les toilettes sèches). Jusque là tout semble bien fonctionner entre nous, le courant passe, pas de dispute sur la route (probablement parceque nous utilisons un gps…).

Le lendemain photos à Margaret river,visite des caves pour mes camarades. Une centaine de kilomètres plus loin (ou un peu plus…) nous arrivons à Pemberton. Il y a là-bas quelque chose que je voulais vraiment faire : un arbre de 68 mètre sur lequel on peut grimper et duquel on domine une jolie vallée. Seulement voilà, une fois en bas, je réalise que 68mètres c’est haut, et que pour y arriver ils ont planter des barreaux en métal tous les 30cm autour de l’arbre et un grillage sur le côté. C’est tout. Entre ces barreaux, rien. Rien ne nous empêche de déraper et de dégringoler. Mais je n’ai pas peur du vide, et j’aime bien les challenges, j’entame cette montée pleine d’enthousiasme. Au bout d’un vingtaine de mètre je suis obligée de prendre de grandes respirations et de me concentrée sur le prochain barreau. A mi-chemin, une platforme intermédiaire, ici un panneau indique : « And this was the easy bit ! » (Ca c’était la partie facile). Là j’ai sérieusement peur. Mais je suis arrivée jusque ici, je peux bien faire une trentaine de mètres de plus. Alors barreaux par barreaux, un pied et une main à la fois, avec une grande respiration, j’avance. Seulement les barreaux sont maintenant espacés irrégulièrement, mes genoux tremblent (vous avez déjà eu les genoux qui tremblent de peur, sérieusement ?) et j’ai très très chaud. 55 mètres… c’en est trop, je ne peux plus avancer. Et le pire maintenant, c’est que je dois redescendre (ce qui signifie regarder en bas).

Nous trouvons un parc national (avec douches, quel luxe) pour dormir. Le lendemain matin, surprise : l’eau chaude fonctionne grâce à une chaudière à bois, pour pouvoir prendre une douche, nous devons donc d’abord faire un feu. Seulement, le matin en forêt, c’est « un peu » humide, et bois et le papier stockés à l’extérieur ont décidé de nous donner du fil à retordre. Chacun notre tour, nous entretenons donc le feu pendant qu’un autre prend sa douche.

Premier stop de la journée : « Valley of the giants », une forêt avec des arbres centennaires très très grands et gros (jusqu’à 16m de diamètre). La « Tree top walk » est une passerelle qui nous permet de nous promener à la cime de ces arbres, 60m en l’air (cette fois-ci la passerrelle est faite de gros pilones bien solides et est tout fait sécurisée). Le soleil brille, c’est super : impressionnant et agréable. Nous reprenons la route en direction d’Albany. Un petit creux ? Nous nous arrêtons dans une « toffee factory » (fabrique de caramels artisanaux) pour une dégustation. Puis nous faisons un crochet par « Elephant rock », sans attente spéciale, simplement pour voir la mer. Et là : « Whaou ! » (Mais encore une fois, les descriptions de paysages, ce n’est pas mon truc, alors vous attendrez les photos). On passe tellement de temps à escalader les rochers et prendre des photos qu’il est déjà l’heure de trouver un emplacement pour la nuit. (A 6h il fait nuit noire)

Retour à Scarborough

Première étape rendre la voiture. Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque il semble il y avoir un problème avec cette étape. Cette fois-ci le chinois de l’agence de location trouvait que nous avions mis trop de sable dans cette voiture, il la considérait donc comme sale et voulait nous faire payer 50$ supplémentaire. Négociations intenses (avec une petite dose d’énervement), nous faisons le tour du quartier pour trouver une station où l’on pourrait passer un coup d’aspirateur… 20min plus tard, nada. De retour à l’agence, le chinois fatigué nous a laissé partir.

Cette fois-ci nous nous trouvons dans un vrai hotel à Scarborough. Sympa, excepté le fait que nous n’avons pas de cuisine. Nous voulons reprendre notre programme surf/jogging, seulement le temps s’est quelque peu dégradé. J’essaie tout de même de rentrer dans l’eau avec ma planche. Je pagaye, je pagaye, je pagaye… Et je n’arrive même pas à dépasser 10m de la rive, le courant est bien trop fort. J’essaie de prendre quelques mousses, mais elles sont tellement désordonnées que je me retrouve la tête sous l’eau un certain nombre de fois. J’abondonne !

Le jeudi soir je reçoit un coup de téléphone des hollandais (qui devait m’emmener avec eux en lift le lundi), pour me dire que finalement ils ne partiraient pas avant le 4 juillet !! Rhaaaa ! Bon direction Macdo, il me faut une connexion internet pour me trouver de nouvelles personnes de toute urgence. Je ne tiens pas à dépenser tout mon argent en nuits d’hôtel ici alors qu’il n’y pas grand-chose à faire. Je parcoure les annonces, peu de personne dispose d’un véhicule, je suppose que tous les backpacker sont déjà remonté vers les tropiques. Alors je poste ma propre annonce, et là dans les 24h suivantes je reçoit des tas de messages : plein de gens cherchent à former une équipe pour louer un van. Pourquoi pas… Je prend donc des rendez-vous.

Vendredi soir donc, rendez-vous dans un bar à Perth avec une brésillenne et un allemand. La brésilienne est très sympa mais elle veut rejoindre Darwin (4000km,sans compter les détour)en 3 semaines ce qui me semble un short, je ne tiens pas à ne faire que conduire. Néanmoins, le feeling est bon on décide donc de chercher une 4eme personne et un van. (Puis petite soirée très sympa avec Gad dans un bar avec musique live).
Le lendemain matin, 2ème rendez-vous à Perth, avec une allemande et un canadien cette fois-ci. Ils ont déjà louer un van de 4 personne, ils connaissent la 4eme personne qui arrive quelques jours plus tard. Grâce à une connaissance, ils ont eu un bon prix sur la location. Ils veulent voir Espérance, puis remonter à Darwin par la côte, et redescendre à Alice Springs… Ce qui correspond exactement à ce que je voulais faire. Bon feeling. Je demande à les rappeler dans la soirée pour donner ma décision. Je les rappelle 30min plus tard pour leur dire « OK ! ». Youpi, je pars en road trip dès lundi, et ce pour une quarantaine de jours, et environ 8000km à parcourir !!! Maintenant ils faut que j’annule tous les rendez-vous que j’ai pris et que je prévienne les personnes de la veille que je ne pars plus avec eux… gloups !

Samedi soir, dernière soirée de Gad en Australie, on retourne au restaurant indien que l’on adore. Et le lendemain : valises, taxi, changement d’hôtel, achats de dernière minute à Perth, au revoir… Sniff, je suis à nouveau toute seule !

Margaret River

Le plan de départ était donc de parcourir la côte sud-ouest jusqu’à Albany en une semaine.

Première étape : Bunburry. Il n’y a rien à voir à Bunburry, mais je devais y rencontrer deux hollandais possèdant un van et voulant partir vers le nord en même temps que moi. Je me suis donc rendue chez eux, et la soirée c’est très très bien passée. Je suis donc repartie de là soulager d’avoir trouver un lift sympa pour la suite de mon voyage.

Le lendemain nous sommes arrivée à Margaret River. L’auberge à côté de la plage nous a fait un pris spécial de basse saison. Nous avons donc eu le droit à une chambre très sympathique avec salle de bain privative, serviettes, thé, café et lait fournis. La salle commune et la cuisine n’a rien à envier à la chambre, immenses, bien équipées, confortables, une vue sur le bush environnant, et un poele !

Quant à Margaret River, l’endroit est absolument magnifique. Complètement sauvage, perdu dans un bush immense, des criques, des falaises, des plages de sables fin, des barrières de vagues impressionnantes pullulant de surfeurs professionnels (plus quelques plages pour débutant). Finalement, nous décidons de nous attarder quelques jours dans ce paradis.

Le programme reste identique : surf, jogging, boutiques, plage, cuisine, échec, monopoly. Qu’est-ce que c’est bien les vacances !

Le vendredi nous sommes partis la journée à Augusta, sur le cape sud-ouest de l’Australie. Là-bas nous avons fait une croisière… parmi les baleines !!! Des baleines à bosse cette fois-ci. Techniquement les bateaux n’ont pas le droit de s’en approcher de trop près, mais les baleines sont curieuses et viennent voir ce qu’est cette grosse chose immobile au milieu de l’océan. Magnifique ! Les jets, les dos, les queues… à chaque fois qu’on en voit un bout à quelques mètres de nous, on s’émerveille. J’ai même vu un saut au loin !

Quand les baleines remontent à la surface, elles laissent une empreinte sur l’eau. Nous allions changer d’endroit quand le skipper repère une de ces empreintes juste à côté de nous et nous dit donc de scruter sous le bateau. Tout à coup, de sous le bateau, à surgit une baleine. J’ai été tellement surprise que j’ai crié : « LA !! »… (même les enfant sont restés plus calmes que moi) J’ai bien fait rire tout le monde.

Nous avons également été visité une cave (la grotte sous terre, pas la cave à vins !). C’est toujours impressionnant de se retrouver une centaine de mètre sous terre, on se sent tellement petit tout d’un coup. Un lac parcourait cette grotte, l’eau présente y a « construit » une formation rocheuse unique au monde : deux stalagmites et stalactiques se rejoignant ont formé deux colonnes. Le niveau d’eau a augmenté et à érodé la roche sous les colonnes formant une table renversée retenue au plafond de la cave, et grâce à un jeu de lumière la table se reflète dans le lac. Enfin bref, c’était très sympa… ;)

Et voilà, une semaine très vite écoulée.

Scarborough & Perth (suite et fin)

Perth n’est pas ma ville préférée, elle n’est pas aussi belle que Sydney et n’a pas l’ambiance de Melbourne.

A Scarborough, c’est les vacances, on va à la plage, on courre, on profite du beau temps, on surfe (quand le temps et notre condition physique nous le permet). En effet, à deux, nous avons enchainé les problèmes : mal de dos, coup de froid, torticolis, deboitement d’épaule, sans compter les coups et les bleus qui arrivent inexplicablemnt quand je fais du surf.

Le samedi soir, nous nous sommes rendu à une soirée salsa. Toutes les danseuses étaient… chinoises ! Après quelques heures de galère, j’ai enfin compris le pas de base, et tout d’un coup cette danse m’a paru beaucoup plus sympa ;p
Après une semaine, nous avons décidé de louer une voiture et de partir explorer le sud ouest.