dimanche 10 juillet 2011

On the road again

Voilà 5 jours que nous sommes sur la route et 1600km se sont déjà écoulés, pourtant nous n’avons pas encore entamés le chemin vers Darwin, tout au nord de l’Australie. Pour ces premiers jours nous avons décidé d’explorer le sud-ouest de Perth à Ablany, Esperance, en revenant part Kalgoorlie.

Lundi matin, Michaela, allemande, Francis, canadien et moi nous sommes retrouvés dans le hall de l’auberge avec nos 3 tonnes 5 de bagages. Après avoir attendu quelques heures un taxi-van – planche de surf oblige – nous arrivons enfin à l’agence de location. Papiers signés, maintenant, la question comment faire tenir tout ce que nous avons accumulé dans 3 tiroirs et 2 placards ? Réponse : on vide complètement nos valises et on fait deux tas : ce qui vraiment très très indispensable (comme ma nouvelle robe pas pratique mais trop jolie) et le reste que l’on stocke dans une valise en dure ficelée dans le fond du van.

Et en route. Direction : Margaret river. Oui, je connais déjà bien mais pas les deux autres et puis après tout, qu’est-ce qu’un détour de 200km en Australie ? Nous arrivons donc à la nuit tombante, il nous faut rapidement trouver un endroit pour dormir (les kangourous rodent). Premier camping, fermé, 50km plus loin, nous trouvons enfin un terrain gratuit (et je retrouve sans joie les toilettes sèches). Jusque là tout semble bien fonctionner entre nous, le courant passe, pas de dispute sur la route (probablement parceque nous utilisons un gps…).

Le lendemain photos à Margaret river,visite des caves pour mes camarades. Une centaine de kilomètres plus loin (ou un peu plus…) nous arrivons à Pemberton. Il y a là-bas quelque chose que je voulais vraiment faire : un arbre de 68 mètre sur lequel on peut grimper et duquel on domine une jolie vallée. Seulement voilà, une fois en bas, je réalise que 68mètres c’est haut, et que pour y arriver ils ont planter des barreaux en métal tous les 30cm autour de l’arbre et un grillage sur le côté. C’est tout. Entre ces barreaux, rien. Rien ne nous empêche de déraper et de dégringoler. Mais je n’ai pas peur du vide, et j’aime bien les challenges, j’entame cette montée pleine d’enthousiasme. Au bout d’un vingtaine de mètre je suis obligée de prendre de grandes respirations et de me concentrée sur le prochain barreau. A mi-chemin, une platforme intermédiaire, ici un panneau indique : « And this was the easy bit ! » (Ca c’était la partie facile). Là j’ai sérieusement peur. Mais je suis arrivée jusque ici, je peux bien faire une trentaine de mètres de plus. Alors barreaux par barreaux, un pied et une main à la fois, avec une grande respiration, j’avance. Seulement les barreaux sont maintenant espacés irrégulièrement, mes genoux tremblent (vous avez déjà eu les genoux qui tremblent de peur, sérieusement ?) et j’ai très très chaud. 55 mètres… c’en est trop, je ne peux plus avancer. Et le pire maintenant, c’est que je dois redescendre (ce qui signifie regarder en bas).

Nous trouvons un parc national (avec douches, quel luxe) pour dormir. Le lendemain matin, surprise : l’eau chaude fonctionne grâce à une chaudière à bois, pour pouvoir prendre une douche, nous devons donc d’abord faire un feu. Seulement, le matin en forêt, c’est « un peu » humide, et bois et le papier stockés à l’extérieur ont décidé de nous donner du fil à retordre. Chacun notre tour, nous entretenons donc le feu pendant qu’un autre prend sa douche.

Premier stop de la journée : « Valley of the giants », une forêt avec des arbres centennaires très très grands et gros (jusqu’à 16m de diamètre). La « Tree top walk » est une passerelle qui nous permet de nous promener à la cime de ces arbres, 60m en l’air (cette fois-ci la passerrelle est faite de gros pilones bien solides et est tout fait sécurisée). Le soleil brille, c’est super : impressionnant et agréable. Nous reprenons la route en direction d’Albany. Un petit creux ? Nous nous arrêtons dans une « toffee factory » (fabrique de caramels artisanaux) pour une dégustation. Puis nous faisons un crochet par « Elephant rock », sans attente spéciale, simplement pour voir la mer. Et là : « Whaou ! » (Mais encore une fois, les descriptions de paysages, ce n’est pas mon truc, alors vous attendrez les photos). On passe tellement de temps à escalader les rochers et prendre des photos qu’il est déjà l’heure de trouver un emplacement pour la nuit. (A 6h il fait nuit noire)

Aucun commentaire: