vendredi 22 juillet 2011

Goldfields (part 2)

(On en était donc au chercheur d’or nous montrant son matériel). Il nous a fait essayer son détecteur de métaux, montrer ses pépites d’or, et autres trésors que l’on trouve lorsqu’on fouille le sol (douilles, couteaux suisses… tous datant du début du 20ème siècle). Ok, s’il y a tant d’or que ca dans le coin, nous aussi on veux en trouver maintenant !

De retour au camp, Ray nous emmène descendre dans la mine. Equipement de rigueur : casque et lampe frontale, batterie au lithium en ceinture (plus adaptée à un homme de 90 kilo). Puis nous prenons « l’ascenseur »… ou plutôt un bac en ferraille où 4 personnes s’entassent tant bien que mal. « Gardez les bras à l’intérieur, ça va secouer ! » On descend, on prend de grandes respirations,on évite de penser à toute cette roche au-dessus de nous, et quelques 200m sous terre plus tard, nous sommes arrivés au premier niveau de la mine. Découvrir ce monde sous-terrain avec quelqu’un qui y a vraiment travaillé, c’est génial. Et quand on parle des risques d’accidents (très TRES élevés), il nous répond qu’il a été conducteur de tracteur un temps, et qu’il s’ennuyait. Rien ne vaut le frisson de la découverte d’un fillon brillant sous les rayons de la lampe frontale apparement.

Finalement, il est trop tard pour reprendre la route. Ils nous proposent donc de choisir chacun une chambre avec – quel luxe- salle de bain personnel, et – comble du luxe – chauffage. Ici, il fait chaud le jour, et très froid la nuit, même à 4 dans un van, nos petits duvets ne sont pas suffisants. Alors que nous proposons de leur cuisiner un repas (des pâtes) pour les remercier, ils refusent : ce sera barbecue ! Soirée bière, saucisses et feu de camp donc, à l’australienne.
Le lendemain matin, je me dirige vers la cuisine, où règne déjà une certaine agitation. Ray nous a preparé le petit déjeuner : toast, œuf, tomates grillées, saucisses, beurre, confiture (et vegemite…). Nous n’en revenons pas ! Mais ce n’est pas fini, nous embarquons une dernière fois dans le 4*4 de John, il veut nous expliquer comment les compagnies fouillent le sol à la recherche d’un fillon à exploiter. Après quelques minutes dans le bush, nous découvrons les « lignes » quadrillant le sol, des essais à la foreuse tout les 10m, chaque once de terrain est scanné.

Enfin, il est temps pour nous de reprendre la route. Effusions de remerciements de notre part qui sommes abassourdis devant leur gentillesse. Et pourtant, pudiquement, Ray nous remercient d’être passé les voir et d’être restés, alors que John nous demande de rester 1 jour de plus. Malheureusement, ce n’est pas possible, c’est un van de location, et notretemps est compté. Maintenant direction les Ghost towns (villes fantômes).

Au fur et à mesure que des fillons ont été trouvés, des mines exploités, des villes se sont construites et démantelées partout dans l’outback. Ainsi, si l’on y regarde bien, on trouve les ruines de cheminees,et autres construction en pierre dispersées ça et là. Gwalia était une petite ville des année 1940, bien conservée, les habitants des villes alentours l’on remise en état en ajoutant des objets de l’époque. C’est vraiment très drôle de ce promener dans ce village d’une autre époque.

Il se dégage de ces endroit, villes abandonnées comme récentes, une atmosphère étrange, comme en suspens, pas vraiment saine. Je suis contente de retrouver l’animation de Kalgoorlie.

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