mercredi 16 février 2011

Life in the van & Canberra

La nuit fût un peu agitée. Dans un van, il fait chaud ! Et il n’y a pas de place ! Je me suis donc réveillée en panique, petite crise de claustrophobie, un peu d’eau, un peu d’air « frais », on se calme, on respire et on s’imagine dans un espace ouvert… Puis, après un petit dej entre wallabis et loriquets (les perruches multicolores – Merci juliette ;p), sous un temps superbe, face à une plage magnifique (ok ok j’arrête), nous avons repris la route.

Le plan d’origine était de dormir près de batemans bay afin de partir le lendemain pour Canberra. Seulement, le temps s’est dit qu’il nous avait un peu trop gâtées jusque là. Alors, sous la pluie dansle van… il n’y a pas grand-chose à faire. Nous avons donc décidé de nous enfoncer dès ce moment dans les terres en direction de la capitale. Il atout d’abord fallu traverser la barre montagneuse qui longe toute la côte est de l’australie, sous la pluie et le brouillard, sur une autoroute à deux voies, dans un van qui n’aime pas trop les côtes. Nous sommes donc arrivées dans l’arrière pays du New South Wales, des plaines, des champs, du bétails, des collines, des peupliers , un ciel entre soleil et orage, très beau.

Mais déjà la nuit tombe. Où allons nous dormir au milieu de ce désert humain ? Une aire d’autoroute ? Bon, et bien ça semble l’unique solution, hop on bifurque. Et là, nous arrivons dans un champ ombragé où une dizaine de vans et caravans on l’air déjà bien installés. Incroyable, que font-ils ici ? Installation, essai de notre camping gaz, super, ça marche ! En avant les noodles ! Alors que l’on regardait un film bien au chaud dans notre maison, l’orage éclate, whouaa… heu ce n’est pas très rassurant d’être aumilieu de nulle part, dans un van secoué par le vent, les éclairs déchirant le ciel et faisant trembler le sol tout autour de nous.

Le matin, pas de douche, pas de lavabo, pas de toilettes, on file vers la banlieue de Canberra pour utiliser les toilettes d’un macdonald, au moins, on peut se laver les dents… Puis visite, au programme : musées et promenades. Canberra, c’est… vide, grand. Voilà, c’est tout. C’est en fait une ville construite autour du parlement, un bâtiment immense, entouré d’un parc immense, surmonté d’une « antenne » tout aussi immense. Dans son prolongement exact, 1 km plus loin, on trouve l’ancien parlement, puisdans le prolongement de celui-ci, 5km plus loin (sans qu’il n’y ai rien entre les deux a part une avenue) on trouve le musée de la guerre.

Rotondes gigantesques, parcs démeusurés, lac immobile, rien ne bouge sous le soleil de plomb qui brille sur cette ville de fonctionnaires. On se rend à l’australian national musuem, tout neuf, très comptemporain, surplombant le lac. L’architecture du musée en elle-même vaut le coup d’œil. Le musée lui aussi est très bon, c’est la première activité culturelleque je consens à faire depuisque je suis ici et j’en suis vraiment contente. On apprendplein de chose sur l’histoire de l’australie, la faune, les aborigènes, la culture actuelle…

Puis, avec le van (impossible de sedéplacer à pied dans cette ville), nous rejoingnons le centre ville, espérant découvrir un endroit sympa pour déjeuner. Surprise, l’animation se concentre sur 3-4 rues qui se remplissent à midi. On trouve un petit café, enfin un peu de bruit et d’agitation, ça fait du bien ! Puis nous allons visiter le war memorial, tout aussi intéressant que lepremier et nous finissons par la visite du parlement. En face de celui-ci se trouve la « tente abo » : cabane en bois rudimentaire avec écrit « aboriginal parliament » (parlement aborigène). Le contraste entre cette cabane de bidonville et la masse du bâtiment du parlement est saisissant. Elle a été mise en place lors d’une manifestation, représentant le poids des voies aborigènes en Australie.

Enfin, nous rejoignons Zoé, que j’avais rencontré à Sydney, pour un dernier verre dansle « centre ». Et hop nous repartons vers notre aire d’autoroute. Pas de douche, pas de lavabo, pas de toilettes.

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