mardi 12 juillet 2011

Les Goldfields (part 1)

Pour y arriver, nous traversons 400km de ligne droite, relativement plate. La route se déroule ainsi devant nos yeux aussi loin que l’horizon le permet. Dans l’excitation de ce début de voyage, nous nous battons pour conduire, ce qui fait rire une australienne assez âgée en camping car « Doucement les jeunes, des routes comme celles-là, il y en a un tas ! ». Ok, cette fois-ci sur la route, nous comprenons une chose : nous avons besoin d’enceintes pour égayer ces heures de conduite d’un peu de musique.

Kalgoorlie est la ville principale de la région. Terre rouge, poussière, des bâtiments aux allures de western, des pubs avec des serveuses à moitié habillées… Mais néanmoins, une atmosphère sympathique. Nous dormons à côté d’un lac dans ce désert rouge. Le lendemain, une chose est devenue indispensable pour nous tous : faire une machine, ou je vais devoir commencer à porter mes chaussettes à l’envers. En van, avec 4 personnes, les choses les plus simples de la vie quotidienne deviennent toute une organisation.

Après une matinée logistique, nous allons visiter le « Superpit », la plus grande mine d’or à ciel ouvert au monde. Incroyable, des engins énormes valant 10 millions de dollars chacun slaloment pour descendre au fond de ce gigantesque puit rocailleux. Puis nous allons visiter un « musée » dédié aux exploitation minière de la région oeuvrant depuis la fin du 19eme siecle. Le musée contient une reconstituation d’un village minier, une ancienne mine, un atelier de coupellation de l’or. Nous avons ainsi assister à la fonte d’un lingo d’or. Avez-vous déjà tenu entre vos mains 700 000 dollars d’or pur ? C’est lourd… et très tentant. Nous commencons à ressentir l’excitation des chercheurs d’or. Puis nous descendons dans la mine acoompagnés d’un guide nous en expliquant le fonctionnement : comment les ouvriers cachez l’or dans le seau servant de toilettes, que leur espérance de vie ne dépassait pas 25 ans, que ces piliers en bois semblant retenir les parois servent en fait d’avertisseur, si l’un tombe ou craque… et bien vous êtes dans le pétrain…

Nous décidons ensuite de nous aventurer un peu plus au nord en direction des villes fantômes et autres mines encore en fonctionnement.

Après une autre nuit dans une ville, Menzies, ne comptant pas plus de 20 habitants, nous prenons la route du lake ballard, où en artiste à installer une œuvre intitulée « Inside Australia ». nous arrivons au lever du soleil devons un immense lac, à moitié desséché, le sel blanc alentour contraste avec le rouge du sol. Et, éparpillé sur cette étendue, quelques silhouettes… Ce sont en fait des statues de fer, les ombres scannées des habitants de Menzies, que cet artiste à poser ici.
Nous continuons ensuite sur la golden quest trail, une route non pavée, et peut-être un peu trop endommagée pour notre petit van de location. Nous arrivons devant ce qui semble être une mine desacfectée, pourtant tous les équipements semblent être présents et en bon état. Une visite ? Alors que je sort du van pour aller inspecter les environs, un 4*4 sort de la mine. Je me renseigne : la mine est toujours fonctionnelle, seulement la compagnie l’exploitant n’a pas d’argent pour le moment et emploie donc simplement 2 personnes pour l’entretenir. Ces personnes sont John et Ray. John nous propose de nous faire visiter la mine (du moins les équipements en surface). Puis nous propose de rester l’après-midi pour y descendre… heu… ce n’est pas risqué ? Non ? Bon alors ok !

Avant cela, nous l’accompagnons au camp de base, tout confort, équipé pour 60 personnes, mais inhabité pour le moment. John nous invite à manger, puis nous propose de rencontrer un chercheurs d’or. Après une trentaine de minute à scruter le bush, il trouve la caravan de son ami qui armé de son détecteur de métal, s’apprête à passer plusieurs heures à scanner le sol.

(A suivre)

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